Une nouvelle étude de marché analyse les tendances et le potentiel de l’horticulture des pays ACP-Pacifique

Une étude sur la région Pacifique du département Information sur les Marchés du COLEACP a pour objectif de comprendre en profondeur la dynamique commerciale et les tendances du marché au niveau régional, national et international, ainsi que d’identifier les chaînes d’approvisionnement à valeur ajoutée pour les acteurs de l’industrie des fruits et légumes des pays ACP-Pacifique.

Bien que la production soit en croissance de manière générale, et en particulier celle du gingembre, la région est de plus en plus dépendante des importations, principalement du à la croissance du secteur du tourisme et des populations urbaines appréciant davantage les aliments transformés importés. Les produits les plus importés sont les pommes de terre, oignons et pois secs ; ainsi que les pommes, les oranges et le raisin, des fruits non cultivables dans les îles. La plupart des importations de produits transformés sont destinées à l’industrie hôtelière, comme la pomme de terre congelée, les jus mixtes et l’arachide. Le commerce régional concerne principalement les jus mixtes, les pommes de terres fraiches, congelées et transformées, et les mélanges de légumes congelés. Fidji est la destination de 95% des exportations intrarégionales, faisant office de plaque tournante commerciale. Cependant, la pandémie de la COVID-19 a compliqué le transport entre les îles. À l’international, la majeure partie des exportations s’effectue vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande, principalement les racines et tubercules ethniques, le manioc et les légumes ethniques. Les échanges avec le reste du monde sont beaucoup moins importants.

Des perspectives existent pour certains légumes frais, en particulier les racines et les tubercules, sur les marchés régionaux, ou dans le secteur du tourisme. Pour le marché international, les produits et épices tels que le gingembre, la vanille, le curcuma, le kava, l’huile de noix de coco vierge et le noni ont le potentiel d’être développés, en particulier sous des formes biologiques, pour améliorer leur accès aux marchés de niche.

Vous pouvez lire l’étude complète ici.

Ces activités sont soutenues par les programmes Fit For Market et Fit For Market SPS, mis en œuvre par le COLEACP dans le cadre de la coopération au développement entre l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et l’Union européenne. Fit For Market est cofinancé par l’Agence française de développement (AFD)..