Revue de presse : marchés, production et commerce agroalimentaires
- 28/10/2022
- Posted by: Gaetan Dermien
- Category: ACP FR, Actualités
Agroalimentaire
Afrique
Modifications des limites maximales de résidus de pesticides de l’UE et du Royaume-Uni
Conséquence du Brexit, l’Association des exportateurs de produits frais du Kenya (FPEAK) inclut désormais dans sa surveillance des réglementations sur les pesticides tant les modifications de la limite maximale de résidus (LMR) appliquées au sein de l’Union européenne qu’au Royaume-Uni. La FPEAK entend ainsi tenir ses membres et ses partenaires-bénéficiaires à jour des dernières modifications. Au cours de la période d’avril à juin 2022, des notifications de modifications de LMR ont été émises pour le flutianil (UE), le sulfoxaflor (R-U), le cyantraniliprole (R-U) et la cinméthyline (R-U). En outre, l’UE et le Royaume-Uni ont récemment signalé à l’Organisation mondiale du commerce des propositions de modifications supplémentaires concernant 20 autres substances, dont 12 sont essentiellement utilisées dans la filière horticole des pays ACP (chlorothalonil, cyfluthrine, éthoprophos, fénamidone, propiconazole, pymétrozine, benalaxyl, époxiconazole, fénamiphos, clothianidine, thiaméthoxame et abamectine).
Source: Association des exportateurs de produits frais du Kenya (FPEAK), 26 juillet 2022
Rapide propagation mondiale du nouveau champignon du bananier
La fusariose est une maladie du bananier causée par un champignon appelé fusarium. Celui-ci se propage rapidement à travers le monde. Selon une étude génétique menée conjointement par les Universités de Wageningen (WUR) et d’Utrecht aux Pays-Bas, cette maladie fongique arrivée il y a une dizaine d’années en Afrique tend aujourd’hui à se propager. D’après le professeur de pathologie végétale Gert Kema et ses collègues, la fusariose constitue une menace pour la sécurité alimentaire de l’Afrique. Elle progresse au Mozambique, où la souche infectieuse dominante qui affecte les bananeraies est le TR4. Au cours de la dernière décennie, la maladie s’est également propagée de l’Asie à l’Amérique du Sud et à l’Afrique. La nouvelle étude, menée par Anouk van Westerhoven (WUR) et Michael Seidl (Université d’Utrecht), révèle que le champignon TR4 s’est propagé à plus de 200 km de son site d’origine. Les analyses génétiques montrent que les souches prélevées dans différents endroits sont génétiquement très proches, ce qui signifie que l’agent pathogène trouvé au Mozambique a une origine unique. Van Westerhoven est formelle : « La question n’est plus de savoir si la maladie se propagera à d’autres pays africains, mais de savoir quand elle le fera. »
Source: Fresh Plaza, 23 septembre 2022
La PAFO organise le Sommet international des jeunes agriculteurs (SIJA2022)
L’organisation panafricaine des producteurs agricoles (PAFO), avec l’appui de ses partenaires financiers et techniques, organise le Sommet international des jeunes agriculteurs qui se tiendra du 24 au 29 octobre 2022 à Kigali sous le thème : « Les jeunes dans la transformation agricole à travers l’innovation ». Des représentants de jeunes agriculteurs des cinq continents se réuniront pour discuter des défis et des difficultés auxquels ils sont confrontés, mais aussi pour échanger des solutions et des perspectives. Cet événement est l’occasion pour ces jeunes agriculteurs de présenter leurs propositions pour l’avenir de l’agriculture dans le monde en présence de représentants d’organisations internationales, du monde agricole et de la société civile. L’objectif principal du sommet est de promouvoir, renforcer et diffuser la voix des jeunes agriculteurs sur la scène internationale.
Source: Organisation panafricaine des producteurs agricoles, 1er octobre 2022
Un ministre ghanéen lance un appel aux investisseurs pour l’industrie de la noix de coco
Le ministre de la Région occidentale, Kwabena Okyere Darko-Mensah, a appelé les investisseurs à considérer les énormes opportunités que présente l’industrie de la noix de coco au Ghana et à y investir. Le ministre a annoncé l’intention du gouvernement de faire de son industrie de la noix de coco une source de revenus d’exportation clé. Pour ce faire, des mesures seront prises afin d’inciter les entreprises à créer des emplois dans cette filière. « C’est une filière qui offre de nombreuses possibilités, mais n’avons pas su tirer parti du potentiel commercial de la culture de la noix de coco. La Région occidentale possède environ 14 500 hectares de vallées avec des ressources en eau pour l’agriculture irriguée. Elle fournit à elle seule plus 80 % de la production nationale de noix de coco destinée à l’exportation », a déclaré Kwabena Okyere Darko-Mensah. « J’appelle donc les investisseurs à venir dans la Région occidentale et à y investir dans l’industrie de la noix de coco. En 2020, J’ai personnellement lancé un projet de 5 millions de noix de coco dans la Région occidentale. Ce projet a démarré avec la création de deux nouvelles plantations dans les districts de Shama et de Jomoro. »
Source: Fresh Plaza, 26 septembre 2022
Pratiques avant et après récolte et préférences variétales de la tomate au Ghana
Une étude récente publiée dans la revue Sustainability révèle des informations intéressantes sur l’amélioration des chaînes de valeur de la tomate, mais aussi sur l’amélioration des variétés cultivées au Ghana. L’étude a été menée auprès de 180 producteurs de tomates issus de sept régions du Ghana. Il s’agit pour la plupart de petits exploitants cultivant moins de 5 acres, majoritairement des hommes (81 %) et alphabétisés (84 %). Les principaux critères de préférence des agriculteurs et des marchés sont : le rendement, la taille des fruits, la forme des fruits, la couleur des fruits, le temps de maturité et la résistance aux maladies. Les principaux problèmes affectant la culture de la tomate sont la menace des ravageurs et des maladies et le manque d’eau pour l’irrigation. Sur le plan commercial, les principales préoccupations des producteurs sont les faibles prix d’achat au producteur, la faible demande et la concurrence des autres cultivateurs.
Source: Centre mondial des légumes, 1er octobre 2022
Lancement de PlantwisePlus pour aider les agriculteurs du Ghana à augmenter le volume et la qualité de la production alimentaire
PlantwisePlus est un nouveau programme mondial lancé par CABI. Au Ghana, ce programme devrait aider les petits exploitants agricoles à produire des aliments de meilleure qualité, mais aussi en plus grande quantité. Une attention particulière sera apportée à l’amélioration des services de vulgarisation agricole à destination des agricultrices du pays qui rencontrent des difficultés pour accéder aux services de conseil, mais aussi aux services phytosanitaires. PlantwisePlus accompagnera le ministère ghanéen de l’Alimentation et de l’Agriculture pour prévoir et prévenir divers problèmes phytosanitaires qui mettent en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Ce nouveau programme est également mené en partenariat avec la Direction de la protection des végétaux et des services de réglementation, l’Agence de protection de l’environnement (EPA Ghana), le programme de certification Ghana Green Label et le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle.
Source: CABI, 23 septembre 2022
Au Kenya, la culture tissulaire devrait améliorer le rendement de la pomme de terre
Le rendement moyen de la pomme de terre au Kenya est actuellement d’environ 10 tonnes par hectare. Selon Anthony Kibe, chercheur principal d’un projet de recherche en action communautaire portant sur la pomme de terre dirigé par le Forum régional des universités pour le renforcement des capacités en agriculture (Ouganda), il serait possible de tripler ce rendement moyen en n’utilisant que des semences porteuses d’aucune maladie. Ce projet – l’un des 11 projets de ce type mené par le Forum à travers le continent africain – a bénéficié à environ 5 000 petits exploitants kenyans depuis son lancement en 2017. Il permet aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité grâce à la culture tissulaire. « La culture tissulaire est une excellente technique pour assurer la propagation rapide des pommes de terre de semence grâce à des plants à haut rendement exempts de maladies », explique Kibe. « La culture tissulaire produit des plantules appelées boutures apicales racinées et des minitubercules (de minuscules graines de pomme de terre) propres et exempts de maladies », précise-t-il, ajoutant que cette technologie accélère la multiplication du matériel pour faciliter la distribution et la plantation à grande échelle.
Source: Fresh Plaza, 3 octobre 2022
Les négociants en produits frais kenyans perdent leur procès contre la nouvelle taxe
Les exportateurs de produits frais ont perdu la bataille qui les opposait au gouvernement kenyan contre l’introduction d’une taxe de 0,25 % sur la valeur en douane de leurs marchandises exportées. Le juge de la Haute Cour, Anthony Mrima, a rejeté la requête déposée par la Fresh Produce Exporters Association of Kenya, le Fresh Produce Consortium of Kenya, l’Avocado Society of Kenya et l’Avocado Exporters Association of Kenya. Selon le juge Mrima, les requérants n’ont pas pu prouver en quoi les réglementations contestées enfreignaient l’article 201 de la constitution. Cet article garantit la transparence et la responsabilité dans les affaires financières, ainsi que la consultation des citoyens. Le juge Mrima estime qu’il y a eu une participation et une consultation appropriée du public. De leur côté, les requérants espéraient l’annulation en justice de la réglementation 2020 relative aux cultures, la qualifiant d’inconstitutionnelle. Ils demandaient en outre que soit délivrée une ordonnance empêchant le ministère de l’Agriculture et d’autres acteurs d’imposer, de facturer ou d’encaisser la taxe.
Source: Fresh Plaza, 4 octobre 2022
Kenya : La demande mondiale d’avocats crée toujours des opportunités commerciales en Afrique
À l’avantage d’une prise de conscience massive des consommateurs sur les bienfaits de ce fruit pour la santé, la demande mondiale en avocats a explosé au cours de ces dernières années. Le Kenya est aujourd’hui le plus grand producteur d’avocats d’Afrique et en exporte environ 80 000 tonnes par an. La production kenyane est expédiée vers l’Europe et le Moyen-Orient, mais le pays entretient aussi des liens commerciaux avec d’autres pays africains comme l’Égypte et l’Afrique du Sud. Les agriculteurs kenyans délaissent progressivement la culture traditionnelle du maïs au profit de l’avocat, qui affiche un meilleur rendement, mais aussi un meilleur prix à la vente. Cette tendance s’accentue avec la baisse du marché du maïs et l’incertitude climatique. De plus, la culture de l’avocat présente l’avantage d’assurer une récolte s’étalant sur une période continue de 8 mois. En août dernier, le pays a décidé de pénétrer le marché asiatique. Le Kenya devient ainsi le premier pays africain à exporter des avocats frais vers la Chine. Le Kenya offre un climat favorable à la culture des avocats. De nombreux agriculteurs investissent dans la variété Hass, qu’ils destinent à l’exportation, du fait de sa relative résistance aux fortes pluies et aux maladies. De plus, cette variété est facile à propager.
Source: Fresh Plaza, 5 octobre 2022
L’Institut africain pour la science et la technologie Nelson-Mandela signe un accord avec Floresta Tanzania
L’Institut africain pour la science et la technologie Nelson-Mandela (NM-AIST) a récemment signé avec Floresta Tanzania un protocole d’accord visant à renforcer les capacités des petits exploitants agricoles, du personnel et des étudiants par l’apprentissage collaboratif, l’expérimentation et le mentorat. En premier lieu, ce protocole d’accord sera mis en œuvre dans le cadre du projet Farmer Research Network où le NM-AIST accompagnera les agriculteurs dans l’évaluation des plantes pesticides et d’autres activités durables de lutte contre les parasites menées dans les groupes d’agriculteurs de Floresta Tanzanie.
Source: Institut africain pour la science et la technologie Nelson-Mandela, 10 septembre 2022
L’Association horticole de Tanzanie recherche des investisseurs pour des dépôts frigorifiques
Selon l’Association horticole de Tanzanie (TAHA), le pays compte trop peu de chambres froides par rapport à ses besoins et les chambres froides existantes nécessitent des travaux d’amélioration. Le pays exporte des denrées périssables tanzaniennes vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, mais son manque d’infrastructures pénalise le secteur. Selon le directeur de l’environnement commercial de TAHA, Kelvin Remen, la récente augmentation du nombre d’installations permettra aux exportateurs de conserver leurs denrées périssables (fleurs coupées, fruits et légumes, etc.) en cas de départ retardé ou si la marchandise manque son départ.
Source: Fresh Plaza, 6 octobre 2022
La force des semences : investir dans le renforcement des capacités pour une meilleure production maraîchère en Afrique de l’Ouest
Une étude diagnostique récente menée au Bénin, au Burkina Faso et au Mali a indiqué que le manque de semences de qualité et la mauvaise gestion des parasites sont les principaux obstacles à la production maraîchère en Afrique de l’Ouest. Les maraîchers qui n’ont que peu ou pas accès à des semences de qualité ne peuvent pénétrer le marché en pleine croissance des légumes. Afin d’y remédier, le Centre mondial des légumes (WorldVeg) propose une nouvelle formation qui s’adresse aux producteurs africains de semences de légumes afin de les aider à améliorer la qualité des semences et à développer leur entreprise. Cette formation est le fruit du travail conjoint de trois projets soutenus par le WorldVeg : Le premier de ces projets s’intitule Sauvegarde de la production locale de légumes pour les consommateurs d’Afrique de l’Ouest (SAFEVEG) et est financé par l’UE et les Pays-Bas ; le second est Choisir, croître et prospérer (CGT), financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) ; le troisième enfin est Veggies 4 Planet & People (V4P&P), financé par la Fondation IKEA.
Source: Centre mondial des légumes, 15 août 2022
Lancement de PlantwisePlus pour aider les agriculteurs de Zambie à augmenter le volume et la qualité de la production alimentaire
PlantwisePlus est un nouveau programme mondial lancé par CABI. En Zambie, ce programme devrait aider les petits exploitants agricoles à produire des aliments de qualité, mais aussi en plus grande quantité. PlantwisePlus accompagnera le ministère zambien de l’Agriculture pour prévoir et prévenir divers problèmes phytosanitaires qui mettent en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Ce nouveau programme s’appuie sur les programmes Plantwise et Action on Invasives de la CABI et permettra aux agriculteurs d’augmenter leurs revenus, la sécurité alimentaire et la salubrité des aliments à un moment où les changements climatiques sont susceptibles d’exacerber les pertes de récoltes.
Source: CABI, 1 septembre 2022
Un formateur agréé GLOBALG.A.P. en soutien à l’exportation de nouveaux superaliments au Zimbabwe
Les formateurs agréés sont des experts agricoles soutenus par GLOBALG.A.P. pour former les producteurs, les organismes de certification et d’autres parties prenantes à la mise en œuvre des normes GLOBALG.A.P. Clarence Mwale est le propriétaire de Fair-Mark, une multinationale fondée au Zimbabwe qui soutient l’industrie agroalimentaire. Il est aussi un de ces formateurs. Il a formé plus de 1 200 petits exploitants ruraux à la certification GLOBALG.A.P. des processus de production de pois bambara. Ces pois feront bientôt leur entrée sur le marché européen en tant que nouvel aliment certifié pour la première fois. Le pois bambara est une plante herbacée originaire d’Afrique de l’Ouest. Bien qu’elle soit cultivée sur tout le continent africain, elle est très peu connue en Europe et en Amérique du Nord. Elle constitue une excellente source de protéines végétales, de fibres, de vitamines et de minéraux (fer, calcium, magnésium…) et pourrait de ce fait bien devenir le prochain grand superaliment. Enfin, le pois bambara résiste bien aux conditions climatiques difficiles et améliore la fertilité des sols dans les régions sèches.
Source: GLOBALG.A.P., 31 août 2022
Caraïbes
Identifier les ravageurs de cultures prioritaires afin de préserver les ressources végétales des Caraïbes
Envoyé par la CABI à la 15e réunion du Forum des directeurs de la santé des plantes des Caraïbes, Naitram Ramnanan rapporte que préalablement à la réunion, des experts ont examiné les listes d’organismes de quarantaine de neuf États membres de la Communauté caribéenne (CARICOM). Ils en ont tiré une liste de trente organismes nuisibles dont les suivants ont été considérés comme prioritaires : Rhadinaphelenchus cocophilus (nématode de l’anneau rouge) ; Fusarium oxysporum f. sp. cubense TR4 ; Ceratitis capitata (mouche méditerranéenne des fruits) ; Ceratitis rosa (mouche du Natal) ; acarien de la panicule du riz ; Helicoverpa armigera (noctuelle de la tomate) ; Ralstonia solanacearum Race 3 Biovar 2 (pourriture brune de la pomme de terre) ; virus de la maladie du sommet buissonnant du bananier ; virus de la nécrose létale du maïs ; Rhynchophorus ferrugineus (charançon rouge des palmiers) ; Peronosclerospora philippinensis (Mildiou duveteux des Philippines). Il s’agit ainsi de constituer une liste de contrôle pour les pays où ces ravageurs ne se sont pas encore manifestés.
Source: Blog CABI Invasives, 26 septembre 2022
Une technologie de pointe permet désormais aux producteurs de la Dominique de procéder à la transformation de leurs fruits
Selon une annonce du ministère de l’Économie bleue et verte, de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire nationale de la Dominique, l’Agence nationale d’import-export a fait l’acquisition d’un extracteur multifruits de haute technologie et de qualité industrielle pour la transformation et le dépulpage des fruits qu’elle met à la disposition des entreprises locales productrices de jus de fruits. Le ministère a également déclaré que les petits producteurs de mangues, de fruits de la passion, de goyaves et d’ananas sont éligibles pour utiliser le dépulpeur multifruits installé sur le site Multi-Purpose Packhouse de DEXIA, à Fond Cole. Le ministère espère que ces opérations seront aussi bénéfiques pour les agriculteurs et les entreprises locales de jus de fruits que pour les marchés d’exportation.
Source: Fresh Plaza, 23 septembre 2022
L’ouragan Fiona touche Porto Rico et la République dominicaine
L’ouragan Fiona a touché Porto Rico ce dimanche 18 septembre, provoquant de graves inondations, des coulées de boue et une panne de courant à l’échelle de l’île. Selon le National Hurricane Center, de fortes pluies se sont abattues dimanche sur toute l’île. L’ouragan a ensuite quitté Porto Rico pour frapper la République dominicaine ce lundi en tout début de journée. On s’attend à de fortes pluies et des vents violents toute la journée dans l’ensemble de la région. De graves inondations sont à prévoir à Porto Rico comme dans l’est de la République dominicaine. Fiona pourrait apporter jusqu’à 7600 mm de précipitations à Porto Rico et pas moins de 3000 mm dans l’est et le nord de la République dominicaine. Après s’être éloigné de Porto Rico et de la République dominicaine, l’ouragan devrait encore gagner en intensité. Par conséquent, l’alerte ouragan est déclenchée pour la journée de mardi dans certaines parties des Îles Turques et Caïques. Les Bahamas se préparent elles aussi à une tempête tropicale cette nuit.
Source: Fresh Plaza, 19 septembre 2022
L’impact de l’ouragan Fiona sur la République dominicaine
L’ouragan Fiona a traversé la République dominicaine hier après avoir provoqué une panne générale du réseau électrique et de nombreux autres dommages la veille à Porto Rico. Certains producteurs et exportateurs dominicains s’estiment toutefois heureux d’avoir échappé au pire. « Nous avons eu un peu de chance », réagit Cesar Perez de Frescura Tropical (République dominicaine) au fait que les rapports indiquent que Fiona a perdu de son intensité à mesure qu’elle traversait le pays. Le même écho se fait entendre à Miches, une région productrice de noix de coco du nord-est du pays, où les rapports arrivent à une conclusion similaire. Après de longs mois de sécheresse, les pluies apportées par la tempête se sont muées en précipitations régulières bénéfiques pour les plantations. Ce constat se limite cependant à certaines parties de l’île seulement. Perez indique ainsi que la région occidentale de la République dominicaine, frontalière avec Haïti, n’a pas encore pu profiter de la pluie.
Source: Fresh Plaza, 20 septembre2022
Après Fiona, l’inquiétude gagne les producteurs de bananes en République dominicaine
L’ouragan Fiona a traversé la République dominicaine ce lundi, mettant 18 provinces orientales en alerte rouge. « Même si la pluie a fait du bien aux cultures, elles ont toutefois pâti de 12 heures consécutives de vents violents », déclare Cesar Perez de Frescura Tropical (République dominicaine). Andy Thomas-Stivalet de Kavidac Produce sait quels dégâts peut causer une tempête comme Fiona aux cultures. Il y aurait selon lui des inquiétudes à avoir pour la production nationale de bananes dans un proche avenir. Ses craintes concernent les dommages causés aux plantes, des feuilles déchiquetées par les vents jusqu’aux racines, et qui sont susceptibles d’entraîner un ralentissement de la croissance. « Le problème peut déjà apparaître avec des vents d’environ 30 km/h. Or, les rapports indiquent que l’île a été balayée par des vents constants de près de 150 km/h. » Il ajoute que des vents soutenus de plus de 130 km/h sont capables de coucher des plantations entières, et ce sans compter les éventuels dégâts provoqués par la montée des eaux.
Source: Fresh Plaza, 21 septembre 2022
Le gouvernement jamaïcain investit dans un programme de production de pommes de terre et d’oignons
Le gouvernement de la Jamaïque investit 200 millions de dollars dans un programme national de pommes de terre et d’oignons. L’objectif de ce programme est d’étendre l’aire de production et d’améliorer les rendements. Septante-cinq pour cent des fonds ont été alloués à la production de pommes de terre, tandis que le dernier quart revient à la production d’oignons. Le ministre jamaïcain de l’Agriculture et de la Pêche, Pearnel Charles Jr, a fait part de l’intention, pour la prochaine saison, d’étendre le programme aux régions de culture traditionnelles de Clarendon, St Catherine, St Elizabeth, Trelawny et St Thomas.
Source: Fresh Plaza, 6 septembre 2022
La production nationale d’oignons satisfait 40 % de la demande nationale jamaïcaine
Le secteur agricole jamaïcain a satisfait 40 % de la demande nationale d’oignons, dépassant ainsi l’objectif initial de 20 %. Les producteurs ont en effet produit environ 4 000 tonnes pour une demande totale qui s’élevait l’année dernière à 10 000 tonnes. De plus, le secteur agricole a également pu satisfaire 70 % de la demande nationale en pommes de terre, qui est pourtant passée de 15 000 à 17 000 tonnes. Pearnel Charles Jr, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a déclaré qu’en améliorant la capacité du secteur à répondre à la demande locale, le ministère vise à déduire le volume des importations du pays. Ce faisant, et en réaction aux conséquences de la pandémie et du conflit en Ukraine sur les coûts des intrants et la disponibilité de l’approvisionnement, le ministère a mis en œuvre plusieurs mesures d’aide aux agriculteurs. Parmi celles-ci figurent la fourniture de plus de 24 000 sacs d’engrais aux agriculteurs de toute l’île et la relance du programme national d’incitation à la production.
Source: Fresh Plaza, 14 septembre 2022
Les cultivateurs d’oignons de St Thomas augmentent leurs rendements
Les agriculteurs de St Thomas ont été félicités pour les importants progrès qu’ils ont réalisés dans la production d’oignons en atteignant un rendement largement supérieur à la moyenne nationale. Pearnel Charles Jr, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a ainsi relevé qu’avec le soutien du programme d’incitation à la production du ministère, la commune a pu cultiver plus de 100 hectares d’oignons cet automne. « La commune a également dépassé le rendement national de 17 tonnes par hectare en moyenne, certains agriculteurs dépassant même la moyenne nationale de 22 et 38 tonnes par hectare. » Le ministre de conclure que St Thomas avait réussi à appliquer avant l’heure la devise « Grow Smart, Eat Smart » avant même qu’il ne lance la campagne en faveur d’un meilleur rendement porté par ce slogan.
Source: Fresh Plaza, 30 août 2022
La culture des tomates menacée par un nouveau ravageur à Trinidad
Nouvellement apparue dans la région, la mineuse sud-américaine de la tomate vient d’être signalée dans plusieurs parties de Trinidad. Cet insecte – un minuscule papillon de nuit – a la capacité de détruire des cultures entières de tomates, de poivrons et d’aubergines. Selon Rishi Mohansingh, entomologiste au ministère de l’Agriculture, des Terres et de la Pêche, la mineuse s’enfouit dans les tiges et les fruits des plants de tomates lorsqu’elle est au stade de la chenille et peut causer de 80 à 100 % de perte dans une culture. M. Mohansingh annonce que le ministère a mis en place des pièges pour attraper ce nuisible. La présence de la mineuse n’a jusqu’à présent été signalée que dans un axe est-ouest de Trinidad et plus sporadiquement dans la région de Caroni.
Source: Fresh Plaza, 16 septembre 2022
Pacifique
Les producteurs de pommes de terre de Papouasie–Nouvelle-Guinée en quête de marchés où vendre
Les producteurs de pommes de terre de la province d’Enga demandent au gouvernement d’intervenir en faveur d’une chaîne d’approvisionnement plus efficace. Ils souhaitent ainsi voir leur production arriver sur les marchés de villes comme Port Moresby et Lae. Selon le coordinateur de programme de l’association de lutte contre la pauvreté de Lagaip, Tony Sulupin, une chaîne d’approvisionnement efficace et efficiente permettrait aux quelque 200 fermiers de vendre leurs pommes de terre fraîches sans perte de qualité. La culture de la pomme de terre, déclare-t-il, n’est pas une activité nouvelle. On en cultive depuis des années dans la région. Cependant, pour que cette culture devienne commercialement viable, une intervention du gouvernement semble indispensable.
Source: Fresh Plaza, 2 septembre 2022
La Papouasie–Nouvelle-Guinée souhaite se lancer dans l’industrie de l’avocat
La vallée d’Asaro, dans la province des Hautes-Terres orientales (Papouasie–Nouvelle-Guinée), est au cœur de plusieurs initiatives visant à développer la culture de l’avocat à une échelle industrielle. Solepa Aganisafa, secrétaire de la Société agricole des Hautes-Terres orientales et initiateur de ce projet, est d’avis que la culture de l’avocat, une culture alternative dans la région, présente le potentiel de se développer en véritable industrie, créatrice de richesses et d’opportunités économiques pour le pays. Après des recherches menées en 2020, Aganisafa a commencé à titre expérimental la culture de semis d’avocat sur ses propres terres. Il a ainsi pu identifier les variétés présentant un intérêt commercial (Hass, Shepard, Fuerte, Pinkerton, Reed). La variété Reed est utilisée comme porte-greffes. Aganisafa envisage à présent de se rendre au Congrès mondial de l’avocat qui se tiendra l’année prochaine en Nouvelle-Zélande afin d’y approfondir ses connaissances auprès d’acteurs mondiaux de l’industrie de l’avocat.
Source: Fresh Plaza, 30 septembre 2022
Les caféiculteurs de Papouasie-Nouvelle-Guinée explorent de nouvelles méthodes de collaboration
En juin dernier, cinq producteurs de café de Papouasie–Nouvelle-Guinée ont fait le voyage jusqu’à Milan (Italie) où se tenait le salon World of Coffee. Leurs grains ont été torréfiés, préparés et dégustés par les plus importants acheteurs du marché mondial. Soutenus par l’UK Trade Partnerships Programme, un programme de partenariats commerciaux britannique, ils ont ensuite pu se rendre à Hambourg et à Londres pour y rencontrer d’autres négociants et torréfacteurs. Les activités d’exportation de la Papouasie–Nouvelle-Guinée étaient autrefois largement dominées par les multinationales. Bien que les réformes apportées au système de licences d’exportation aient permis aux petites entreprises de se tourner vers les marchés étrangers, acheminerle café depuis la Papouasie-Nouvelle-Guinée vers les marchés européens et américains n’est pas une mince affaire. Les frais de transport sont neuf fois plus élevés que pour les cultivateurs africains et quatre fois plus que pour les cultivateurs sud-américains. Il en résulte que le café de Papouasie–Nouvelle-Guinée est toujours plus cher que des variétés comparables cultivées ailleurs dans le monde.
Source: Centre du commerce international, 12 septembre 2022
Réduire les pertes horticoles dans le Pacifique Sud
Le Centre australien pour la recherche agricole internationale (ACIAR) et le Centre de recherches pour le développement international du Canada ont décidé de cofinancer un nouveau projet de recherche afin de lutter contre les pertes horticoles dans la région du Pacifique Sud. La responsable pour l’horticulture du programme de recherche de l’ACIAR, Irene Kernot, a déclaré que ce projet se concentrerait sur les pertes de denrées alimentaires dans les chaînes d’approvisionnement de produits horticoles aux Fidji, au Samoa, aux Îles Salomon et au Tonga. « Réduire les pertes à toutes les étapes de la chaîne de valeur contribue à rendre les fruits et légumes plus accessibles et plus abordables, affirme-t-elle. Dans la région du Pacifique, les conséquences d’une alimentation pauvre en fruits et légumes sur la santé sont telles que la population connaît un des niveaux les plus élevés au monde de maladies non transmissibles telles que le diabète. »
Source: Fresh Plaza, 29 August 2022
Monde
La première Conférence internationale sur la santé des végétaux au monde prête à établir un programme mondial sur la biosécurité et à relever les défis en matière de santé des végétaux
Les principales autorités mondiales en matière de santé des végétaux et de biosécurité sont attendues à la toute première Conférence internationale sur la santé des végétaux, co-organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux et le ministère britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (Defra). Plus de 500 décideurs politiques, universitaires et experts de plus de 74 pays se réuniront à Londres au centre de conférence Queen Elizabeth II pour y discuter des défis actuels et futurs en matière de santé des végétaux, dont les conséquences du changement climatique, la sécurité alimentaire, la protection de l’environnement, la sûreté des échanges commerciaux et les nouvelles voies de propagation des ravageurs et des maladies. Du 21 au 23 septembre, les participants partageront leurs connaissances et discuteront des questions scientifiques, techniques et réglementaires qui se posent à l’échelle mondiale, ainsi que d’actions visant à lutter contre ces menaces existentielles pour notre société, notre économie et notre environnement.
Source: Gouvernement britannique, 21 septembre 2022
Europe
Royaume-Uni : Lidl va vendre des légumes difformes touchés par la sécheresse
Afin de soutenir les agriculteurs britanniques, la chaîne de supermarchés Lidl a annoncé sont intention de vendre des légumes difformes ayant souffert de la sécheresse qui a récemment sévi en Angleterre. L’initiative devrait encourager d’autres enseignes de la grande distribution à emboîter le pas en proposant elles aussi des « légumes moches ». L’enseigne discount affirme ainsi sa volonté de lutter contre le gaspillage alimentaire. Les agriculteurs britanniques, principaux fournisseurs en légumes frais de Lidl, ont été durement touchés par la récente période de chaleur et de sécheresse qui a provoqué une chute alarmante de leurs rendements. Les fruits et légumes mis en vente chez Lidl seront par conséquent plus petits et auront un aspect différent par rapport aux produits calibrés, mais sans que cela n’affecte le goût.
Source: BBC, 25 août 2022
Commerce
Afrique
Publication du rapport 2022 sur le développement économique en Afrique
L’Afrique est l’une des régions du monde les moins diversifiées en matière d’exportations. Les produits de base représentent plus de 60 % des exportations totales de marchandises dans 45 des 54 pays africains, ce qui les rend très vulnérables aux chocs induits par l’évolution des prix mondiaux et fragilise les perspectives de croissance et de développement inclusifs du continent. Dans son récent Rapport 2022 sur le développement économique en Afrique, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) estime que le peu de cas fait au rôle que peuvent jouer les services à forte intensité de connaissances, tels que les services liés aux technologies de l’information et de la communication et les services financiers, dans la transformation est l’une des raisons pour lesquelles la diversification des exportations demeure problématique en Afrique. La CNUCED y explique également que la levée des obstacles au commerce des services dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine contribuera grandement à accroître la diversité et la complexité des produits africains.
Source: CNUCED, 14 juillet 2022
Quatre façons de transformer les échanges commerciaux entre l’Afrique et les Caraïbes
Les dirigeants africains et caribéens se réuniront cette semaine à l’occasion du tout premier Forum du commerce et de l’investissement AfroCaribbean (ACTIF2022), organisé par le gouvernement de la Barbade et la Banque africaine d’import-export. Ce Forum intervient à un moment critique, alors que les deux régions luttent plus que jamais contre une inflation galopante et aspirent à renouer avec la stabilité et la croissance économiques, notamment en recherchant de nouveaux partenaires commerciaux. Malgré cela, les échanges commerciaux entre l’Afrique et les Caraïbes sont bien loin de livrer tout leur potentiel. En 2020, moins de 0,1 % des exportations africaines étaient destinées aux marchés caribéens, tandis que moins de 1 % des exportations des Caraïbes prenaient la direction de l’Afrique. Il suffirait pourtant quelques bonnes opportunités et d’une analyse et d’un soutien pertinents pour apporter un changement bénéfique à cette situation. D’après une analyse réalisée par une équipe du Centre du commerce international, les exportations de biens et services entre les deux régions représentent un marché potentiel de 1 milliard de dollars américains.
Source: Centre du commerce international, 26 août 2022
Partenariat Kenya–Royaume-Uni : une aubaine pour les exportateurs kenyans
Les exportateurs de produits frais du Kenya ont été invités à profiter du partenariat économique conclu en janvier 2020 entre le Kenya et le Royaume-Uni pour augmenter leur part de marché dans les importations britanniques. Manoah Esipisu, haut-commissaire du Kenya au Royaume-Uni, confirme que le Kenya s’engage à tout mettre en œuvre pour que ce partenariat porte ses fruits : « Nous pensons avoir fait tout ce qu’il fallait au Kenya pour maintenir notre engagement à créer de la croissance afin de développer nos infrastructures, notamment touristiques, ainsi que nos TIC, et de créer de la valeur ajoutée. » D’après les données statistiques, les exportations du Kenya vers le Royaume-Uni représentent environ 49,5 milliards de shillings kenyan (soit environ 420 millions d’euros). Les légumes représentent 43 % de ces exportations. Bien que le Royaume-Uni soit le marché extérieur du Kenya (après l’Ouganda, le Pakistan, les États-Unis et les Pays-Bas), un rapport de l’Institut de développement d’outre-mer (ODI) indique que les échanges commerciaux entre les deux pays sont relativement stagnants.
Source: Fresh Plaza, 29 septembre 2022
West Africa Connect : une plateforme pour promouvoir la mangue et le manioc
Afin de promouvoir le commerce régional et de faciliter l’accès au marché des micro, petites et moyennes entreprises des secteurs de la mangue et du manioc, celles-ci ont été mises en relation avec des acheteurs dans et hors de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Durant deux jours, West Africa Connect 2022 a permis de créer des liens entre les acteurs des secteurs de la mangue, du manioc et des TIC afin de favoriser l’établissement de nouveaux partenariats commerciaux durables et les transactions commerciales. L’objectif de cet événement était de renforcer la compétitivité des pays d’Afrique de l’Ouest, de redynamiser les échanges commerciaux et d’améliorer la qualité des produits vendus et exportés de la région en conformité avec les exigences strictes du marché en matière de sécurité des produits, de santé et d’impact sur l’environnement.
Source: Fresh Plaza, 22 septembre 2022
Ouganda : les marchés régionaux et européens rendus plus accessibles
Grâce à un projet visant à aider le pays à se conformer aux exigences sanitaires et phytosanitaires, l’Ouganda devrait voir s’ouvrir les portes des marchés régionaux et européens plus rentables pour ses exportations de fruits et légumes frais. L’Ouganda exporte actuellement 5,8 millions de tonnes de fruits et légumes frais par an pour une valeur de 35 millions de dollars américains. Il se classe ainsi second parmi les nations d’Afrique subsaharienne, derrière le Nigéria avec environ 11 millions de tonnes par an. Grâce à ce projet, l’Ouganda est désormais en mesure de conduire des enquêtes spécifiques, d’établir des systèmes de surveillance et de mettre en œuvre des procédures opérationnelles standard concernant cinq ravageurs prioritaires. Ce projet s’étalant sur une durée de 3 ans a été financé par le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF), l’Organisation mondiale du commerce, le ministère de l’Agriculture, de l’Industrie animale et de la Pêche et l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas.
Source: CABI, 21 septembre 2022
Caraïbes
La Société agricole de la Barbade recommande l’interdiction d’importer certains produits
La Société agricole de la Barbade a recommandé d’interdire l’importation de certains produits. Cette mesure réduirait d’après elle d’au moins 2 millions de dollars le total des importations alimentaires de l’île qui s’élève à 700 millions de dollars. Les agriculteurs de l’île ont la capacité de satisfaire la demande locale de citrouilles, de pastèques, de concombres et de carottes, estime le directeur général James Paul, selon qui l’importation de ces fruits et légumes nuit à l’industrie locale. Il affirme en outre que cela n’a aucun sens de demander aux agriculteurs d’augmenter leur production pour renforcer la sécurité alimentaire du pays, si dans le même temps les importations saturent encore le marché local, les obligeant à vendre leurs produits bien en dessous du prix du marché. Il s’agit pour James Paul d’un réel manque de respect pour les agriculteurs qui travaillent dur pour subvenir aux besoins de leurs familles et nourrir les Barbadiens.
Source: Fresh Plaza, 5 septembre 2022
République dominicaine : La Bagrícola financera la culture de l’ananas pour l’exportation vers l’Europe et les États-Unis
La Banque agricole de la République dominicaine (Bagrícola) annonce soutenir les petits et moyens producteurs des provinces de Monte Plata et Sánchez Ramírez pour la culture de l’ananas destiné à l’exportation à travers un investissement de 60 millions de dollars américains. Selon Fernando Durán, administrateur de la Bagrícola, les provinces de Sánchez Ramírez et de Monte Plata disposent de terres idéales pour y cultiver des ananas d’excellente qualité répondant aux exigences des marchés européens et américains.
Source: Fresh Plaza, 6 septembre 2022
La République dominicaine augmente sa production de pommes de terre à usage industriel
Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a assisté à la signature d’un accord interinstitutionnel entre le ministère de l’Agriculture, le ministère de l’Industrie, du Commerce et des MPME, la Banque agricole (Bagricola) et la société PepsiCo (Frito Lay Dominicana), pour soutenir la croissance et l’autonomisation des producteurs de pommes de terre dans la municipalité de San Juan de la Maguana et Constanza. L’accord établit un partenariat public-privé entre PepsiCo et le gouvernement de la République dominicaine dont l’objectif est d’augmenter la production locale de pommes de terre de 7 200 à 14 400 tonnes.
Source: Fresh Plaza, 1 septembre 2022
République dominicaine : impossible de maintenir le prix de la banane
Comme le souligne Elnio Durán, ambassadeur de la République dominicaine au Royaume-Uni, la banane joue un rôle socio-économique important dans ses zones de production et c’est l’un des principaux produits agricoles exportés par la République dominicaine vers le Royaume-Uni et l’UE. « Actuellement, nous avons des coûts de production extrêmement élevés qui ont augmenté de 30 à 40 %, mais les prix de la banane dominicaine sont restés inchangés au cours des deux dernières années », déclare-t-il. En 2022, le coût du transport maritime en République dominicaine a augmenté d’environ 41 % par rapport à 2018 et le transport terrestre de 58 %, tandis que le prix du carton a augmenté de 14 %, des engrais de 57 % et le coût de la main-d’œuvre de 25 %.
Source: Fresh Plaza, 15 septembre 2022
Jamaïque : le marché de Négril devrait enfin voir le jour
Après de nombreux reports, la construction d’un marché de fruits et légumes de plusieurs millions de dollars à Negril est de nouveau à l’ordre du jour. Selon les déclarations du ministre des Gouvernements locaux, Desmond McKenzie, les appels d’offres devraient être lancés sous peu.
Source: Fresh Plaza, 30 août 2022 https://www.freshplaza.com/article/9454414/jamaica-long-awaited-negril-market-finally-on-track/
Le ministère de l’Agriculture de Sainte-Lucie relance les exportations de bananes
Le ministre de l’Agriculture de Sainte-Lucie a annoncé une bonne nouvelle pour l’industrie bananière de Sainte-Lucie : « Je suis heureux d’annoncer que les expéditions de bananes vers le Royaume-Uni ont repris depuis 9 semaines. Nous avons réussi à retrouver un niveau de production nous permettant de répondre à nos obligations contractuelles qui étaient de 2000 cartons par semaine fin juillet 2022. Le travail acharné et l’engagement de nos cultivateurs, de nos agents de terrain, de la Banana Task Force et de l’organisation nationale du commerce équitable (NFTO) ont porté leurs fruits. Le ministre a toutefois ajouté qu’il restait du pain sur la planche : « Le marché britannique de la banane est très concurrentiel. Une fois que vous perdez votre place sur les étalages, c’est une bataille acharnée qui s’engage pour la retrouver », explique-t-il, avant de conclure à l’adresse des cultivateurs : « Nous devons nous concentrer sur le respect des normes internationales afin d’obtenir un avantage concurrentiel. »
Source: Fresh Plaza, 16 août 2022
Pacifique
Des agrumes des Fidji bientôt exportés vers la Nouvelle-Zélande
Les agrumes des Fidji arriveront bientôt sur le marché néo-zélandais. Le feu vert a été donné en début de semaine suite à l’approbation du plan d’exportation d’agrumes par l’Autorité de biosécurité des Fidji (BAF), le ministère néo-zélandais des Industries primaires et le haut-commissariat néo-zélandais aux Fidji. Selon le directeur du conseil d’administration de la BAF, Jay Whyte, ce nouveau marché apporte de nouvelles recettes en devises pour le pays, mais aussi des revenus supplémentaires pour les exportateurs et les producteurs d’agrumes. M. Whyte déclare par ailleurs que ce plan d’exportation concernant les agrumes n’est que le premier de nombreux autres plans d’exportation qui seront préparés et mis en œuvre en faveur des exportations de fruits et légumes vers la Nouvelle-Zélande. La première expédition d’agrumes vers la Nouvelle-Zélande devrait avoir lieu au début du mois prochain.
Source: Fresh Plaza, 16 septembre 2022
Monde
Comment la connectivité numérique facilite le commerce mondial inclusif
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a publié un nouveau recueil présentant les expériences de 22 pays participant à son programme de système douanier automatisé SYDONIA. SYDONIA, le plus grand programme d’assistance technique de la CNUCED, aide les autorités douanières de plus de 100 pays à accélérer le dédouanement des marchandises et à faciliter les échanges. Parmi les succès du programme SYDONIA, citons la Dominique, où les autorités douanières réussissent désormais à dédouaner 65 % des importations commerciales dans un délai de 24 heures, ou la Papouasie–Nouvelle-Guinée où les autorités douanières ont réduit les délais de dédouanement de 7 jours à 2 heures en 2021.
Source: CNUCED, 6 septembre 2022
ALDI envoie un signal fort en réformant sa procédure d’achat de bananes
Le 22 août, le Groupe ALDI SUD a publié sa stratégie durable en matière d’approvisionnement en banane. Elle y dévoile une approche véritablement intégrée associant l’achat au juste prix et sa responsabilité d’entreprise. Au cœur de cette nouvelle approche se trouve ce que l’entreprise appelle une « démarche conjointe de calcul transparent des coûts » basée sur la méthode du label Fairtrade pour les coûts de production durable appliquée aux fruits conventionnels et certifiés Fairtrade. L’appel d’offres lancé chaque année par les fournisseurs potentiels et largement critiqué pour tirer les prix de la banane vers le bas, notamment sur les marchés de l’UE, devrait bientôt plus n’être qu’un souvenir.
Source: BananaLink, 23 août 2022
L’Initiative pour les céréales de la région de la mer Noire contribue à stabiliser les marchés alimentaires mondiaux
L’Initiative négociée par l’ONU en faveur des céréales produites dans la région de la mer Noire permet à celles-ci de réintégrer les marchés mondiaux et contribue à faire baisser les prix des denrées de base dans le monde entier. L’accord a été signé à Istanbul par la Fédération de Russie, la Turquie, l’Ukraine et les Nations Unies le 22 juillet 2022 pour aider à stabiliser la flambée des prix alimentaires dans le monde et prévenir une crise alimentaire qui pourrait toucher des millions de personnes. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également annoncé la création le même jour d’un centre de coordination conjoint afin d’en surveiller la mise en œuvre. Au 12 septembre, l’initiative avait permis à plus de 2,7 millions de tonnes de céréales et autres denrées alimentaires d’être acheminées depuis les ports ukrainiens d’Odessa, Chornomorsk et Yuzhny.
Source: CNUCED, 12 septembre 2022