Revue de presse: marchés, production et commerce agroalimentaires

PRODUCTION ET TRANSFORMATION

Afrique

L’UEMOA tente de réagir à la flambée des prix des engrais

Les ministres en charge de l’Agriculture et du Commerce de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ont tenté d’apporter des réponses à la flambée des prix des engrais ainsi qu’à leur disponibilité. Une situation à laquelle est confrontée la majorité des pays du monde mais qui se pose avec une plus forte acuité en Afrique sub-saharienne dont le taux de dépendance aux importations tant de phosphores que d’azote est d’environ 70 % et dans un contexte où la faim s’est aggravée en Afrique depuis 2019.

Source: Commodafrica, 15 décembre 2021

Bénin : l’ananas pain de sucre enregistré en tant qu’IGP

Le 28 octobre, l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a enregistré l’ananas pain de sucre en provenance du plateau d’Allada en tant qu’indication géographique protégée. Cet enregistrement est le fruit de plusieurs années de collaboration entre le gouvernement du Bénin, des parties prenantes sectorielles, l’Union européenne (offrant support technique et financier) et l’Agence française de développement, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ayant également fourni des conseils. Le gouvernement du Bénin accorde une attention particulière à la filière ananas, étant donné qu’il s’agit de l’une des chaînes de valeur représentant un potentiel de valeur ajoutée important.

Source: Fresh Plaza, 26 novembre 2020

La Côte d’Ivoire confirme sa percée dans les amandes de cajou

La montée en puissance de la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire se confirme encore cette année. Ce pays a augmenté ses ventes d’amande de cajou transformée de 127% comparé à la période de 2020 avec pour principaux clients l’Europe majoritairement la Belgique, le Vietnam, les Etats Unis. Les volumens d’exportation de cajou brutes aussi sont en hausse de 25%.

Source: Commodafrica, 7 décembre 2021

Kenya : la CE planifie un audit 2022 sur le faux carpocapse sur les roses

La Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire (DG SANTÉ) a publié son « Health and food audits and analysis programme 2022 », qui inclut les priorités pour les contrôles effectués en 2021-25, et des activités détaillées prévues pour 2022. Cette année, la Direction entend effectuer les quatre audits suivants dans le cadre du thème principal « Phytosanitary conditions for export to the EU » : Kenya (faux carpocapse sur les roses) ; Afrique du Sud (faux carpocapse sur les agrumes) ; Israël (virus du fruit rugueux brun de la tomate); et Chine (végétaux et produits végétaux). Le but est de vérifier la conformité de la législation du pays avec les exigences de l’UE, et la capacité de son système de contrôle pour garantir que les envois d’exportation vers l’UE sont conformes aux prescriptions en matière de santé des végétaux de l’UE (ou équivalent). Les pays sont sélectionnés sur la base de l’historique de l’audit et de critères basés sur le risque, y compris le nombre d’interceptions d’organismes nuisibles pour l’UE dans des envois pénétrant dans l’UE.

Source: Commission européenne, 2021

Les exportations horticoles kényanes en hausse de 6,4 %

La demande accrue de produits issus du Kenya a permis au pays d’hausser ses revenus horticoles de 6,4%. Dans la période de Janvier à Novembre, la demande plus élevée de fruits, légumes et fleurs kenyans a fait grimper les volumes de 30%, stimulant ainsi les recettes à 145,4 milliards de shillings.

Source: Fresh Plaza, 7 décembre 2021

Kenya : des perturbations n’empêchent pas les avancements dans la production d’avocats

Au vu des défis rencontrés l’année écoulée, Keitt Exporters, du Kenya, a signé une année encourageante, selon l’operations and commercial director Dipesh Devraj. Même si des perturbations, dont la COVID-19 et le Brexit, ont entraîné certains défis logistiques, Keitt a réussi à poursuivre ses investissements dans des nouvelles installations et à étendre sa production d’avocats.

Source: Eurofruit, 7 décembre 2021

Mozambique : financement de la zone spéciale agro-industrielle dans la province de Niassa

La BAD vient d’accorder une subvention de 47 millions de dollars pour le financement de la première phase de la zone spéciale de transformation agro-industrielle du corridor de développement intégré de Pemba-Lichinga (Province de Niassa – Nord Mozambique). Ces zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ) doivent concentrer dans un même périmètre à fort potentiel agricole des activités de production, de transformation agro-industrielle et de commercialisation. La proximité des opérateurs permet de réduire coûts de transaction, de mutualiser les services commerciaux. Pour faciliter le développement de ces SAPZ, il y est également mis en place des infrastructures adéquates (énergie, eau, routes, TIC, etc.). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement du Mozambique pour la période 2015-2035.

Source: Agridigitale Togo, 6 janvier 2022

Madagascar : développement de la filière arachide

La filière arachide a été identifiée comme contribuant fortement au développement socio-économique de la région Androy à Madagascar. Le programme national de l’entrepreneuriat Fihariana lui a donc alloué un financement de l’ordre de 3,7 milliards d’Ariary (800 000 €) pour la développer. Enfin, le programme aura pour objectif de mettre en relation les agriculteurs avec des transformateurs. À cet effet, une entreprise malgache s’est récemment engagée à mettre en place une usine de transformation d’arachides qui devrait être opérationnelle à compter de juin 2022. Ces actions s’inscrivent dans les objectifs fixés par le Président de
la République malgache qui visent à assurer l’autosuffisance alimentaire.

Source: Trésor Direction Générale, 29 décembre 2021

Maurice : le moratoire sur l’interdiction des produits en plastique à usage unique non biodégradables étendu

À l’Île Maurice, le moratoire sur l’interdiction des produits en plastique à usage unique non biodégradables, qui devait prendre fin le 15 janvier 2022, a été étendu jusqu’au 14 janvier 2023. Toutefois, cela concerne principalement les contenants et les emballages de produits alimentaires dont l’alternatif biodégradable n’a pas encore été finalisé.

Source: Radio One, Maurice, 13 décembre 2021

Nigeria : la filière oignon se dote de nouveaux sacs de conditionnement pour réduire les pertes post-récolte

Le Nigeria produit environ 1,4 million de tonnes d’oignons, mais les pertes post-récolte sont élevées. L’Association nationale des producteurs, transformateurs et commerçants du bulbe (NOPPMAN) vient en effet de rendre disponibles de nouveaux sacs de conditionnement au profit de ses membres afin de réduire ces pertes. Ces sacs en filet remplaceront ceux fabriqués en jute et en nylon utilisés jusqu’ici par les acteurs de l’industrie. Ils permettront de réduire la chaleur au niveau du produit et de ralentir sa dégradation. Les nouveaux sacs devraient permettre de réduire les pertes de 30-40 % selon Aliyu Maitasamu, président de la NOPPMAN.

Source: Agence Ecofin, 9 décembre 2021

Une entreprise de conditionnement de pommes de terre sénégalaise obtient des balances à la pointe de la technologie

La société néerlandaise PIM (Packaging International Machinery) a fourni des machines de pesée et de conditionnement à Swami Agri, au Sénégal. La société cultive 60 000 tonnes de pommes de terre sur plus de 1 000 hectares, représentant environ 80 % de la production de pommes de terre du Sénégal.

Source: Fresh Plaza, 1 décembre 2021

Des experts tanzaniens tirent la sonnette d’alarme sur la « nouvelle » maladie de la banane

Une maladie mortelle a récemment été détectée sur la banane en Tanzanie. La maladie du blunchy top de la banane a un effet nocif sur les plantes infectée donc réduira les productions de banane. Elle a été découverte après des tests sur des échantillons d’ADN de bananiers. Les chercheurs disent que c’est la première fois que cette maladie est détectée en Tanzanie et dans la région de l’Afrique de l’Est.

Source: Fresh Plaza, 13 décembre 2021

La Tanzanie recherche des fonds pour lutter contre la maladie de la banane

La Tanzanie recherche des fonds pour lutter contre la maladie de la banane
Les acteurs de la filière banane en Tanzanie sont actuellement en recherche active de soutien pour faire face à la nouvelle maladie de la banane détectée dans la région de Kigoma. Le BBTV ou Babuvirus est considéré comme l’une des maladies virales de la banane les plus dévastatrices et peut réduire la production de 90 %. Des ressources nécessaires en cartographie, des mesure des biosécurité et des stratégie de contrôles doivent être mis en place afin de maitriser le virus. Aussi des demandes de nouveaux marchés spécifiques pour la bananes sont en hausse afin de relever les revenus de la filière.

Source: Fresh Plaza, 3 janvier 2022

Renforcer la confiance dans le fruit du dragon sud-africain

Une nouvelle Association des producteurs de fruits du dragon s’est créée en Afrique australe et au nord de la Zambie afin de soutenir les productions de fruit du dragon dans la région. Voulant développer un autre produit comme alternative aux agrumes et aux avocats, la production de fruit du dragon est actuellement testé en Afrique du Sud avec des variété à chair blanche et d’autres à chair rouge. Actuellement, l n’y a pas plus de dix producteurs de fruits du dragon en Afrique du Sud et la majeure partie de la récolte n’est pas encore exportée. Cependant, le pays souhaite accéder aux marché de l’Europe, du royaume Uni et du Moyen Orient.

Source: Fresh Plaza, 9 décembre 2021

Zimbabwe : Lancement de la stratégie Zim AgriTech

Le gouvernement a lancé la Stratégie nationale AgriTech (2021-2025), qui vise à transformer le secteur agricole et à aider les agriculteurs à se connecter aux marchés et aux industries traditionnels dans le but d’améliorer leurs moyens de subsistance. Ce plan mettra en avant des stratégies numériques de l’agriculture en introduisant des mesures pour combler les fractures numériques. Cette stratégie permettra de tirer parti des innovations afin d’améliorer l’efficience, l’efficacité et de réduire les coûts afin de rendre plus performant et plus résilient le secteur agricole.

Source: Agridigitale, 4 décembre 2021

Caraïbes

Bahamas : une serre à toit rétractable, idéale pour les climats tropicaux

La One Eleuthera Foundation, établie aux Bahamas, a créé un système de production à toit rétractable avec cadre en A, baptisé « Cooling House ». En été, la production dans les champs est confrontée à des fortes pluies qui saturent rapidement le sol et rendent les plantes plus vulnérables à des problèmes de champignons. Une fois le toit fermé, la serre collecte l’eau de pluie et possède une capacité de stockage d’un million de gallons. Cette eau est cruciale en raison des ressources en eau douce limitées de l’île. Les conditions de vent ont également été prises en compte dans la conception, étant donné que les mois d’hiver s’accompagnent de fronts froids avec des vents atteignant 20-30 mph. L’été se caractérise quant à lui par la saison des ouragans. « Les Bahamas ont une histoire agricole, mais elle a été abandonnée au cours des 50 dernières années. Nous voulons la rétablir grâce à des formations sur l’agriculture avancée en serre et l’agriculture régénératrice en extérieur », explique Tim Hauber de One Eleuthera.

Source: Fresh Plaza, 24 décembre 2021

Jamaïque : concessions délivrées pour un nouveau parc agro-industriel pour mangues

L’Agro-Investment Corporation (AIC) a délivré des concessions à cinq investisseurs pour démarrer la culture de 250 acres de terres dans le nouveau parc agro-industriel pour mangues à Spring Plain, Clarendon. Selon le CEO d’AIC Al Powell, les investisseurs devraient enregistrer des rendements dans les trois ans. Powell a signalé que l’agence a également désigné un senior technical officer pour soutenir les investisseurs au début de la production : « Du personnel technique et des agents d’extension seront disponibles pour vous guider et, si vous êtes en mesure d’établir des liens avec le marché, nous vous aiderons. Nous avons des personnes internes qui entretiennent des liens mondiaux avec les marchés, posez donc la question et nous ferons la demande pour vous. Nous vous encourageons également à démarrer les activités au plus vite. »

Source: Fresh Plaza, 17 décembre 2021

Pacifique

Tonga : les cultures exportées qui ont survécu au tsunami pourraient être affectées par les cendres volcaniques

La société Heilala Vanilla, de Tonga, affirme que ses cultures de vanille à Tonga ont survécu au tsunami, mais que les cendres volcaniques pourraient détruire la plantation. La vanille représente l’une des principales denrées exportées de l’île. La directrice générale de Heilala Vanilla, Jennifer Boggiss, a expliqué que les cultures de vanille de l’entreprise se situent au-dessus du niveau de la mer, et ont été épargnées par le tsunami après l’impressionnante éruption volcanique. Cependant, elle s’inquiète de l’impact des cendres volcaniques sur les plantations. « Si les cendres restent sur les plantes trop longtemps, elles auront un impact sur celles-ci. Et la vanille n’est pas la seule touchée, il y a aussi toutes les autres cultures exportées par Tonga, comme les ignames et courges. »

Source: Fresh Plaza, 18 janvier 2022

L’éruption volcanique de Tonga pourrait nuire à l’environnement et à l’agriculture

L’importante éruption volcanique sous-marine de Tonga pourrait avoir des retombées négatives de longue durée sur les récifs coralliens, éroder les lignes côtières et perturber les zones de pêche. Depuis l’éruption initiale, le volcan libère du dioxyde de soufre et de l’oxyde d’azote, deux gaz qui créent des pluies acides lorsqu’ils entrent en contact avec l’eau et l’oxygène dans l’atmosphère. Les pluies acides provoquent également d’importants dommages sur les cultures, et pourraient ruiner des denrées de Tonga comme le taro, le maïs, les bananes et les légumes. « Selon la durée des éruptions, la sécurité alimentaire pourrait s’en trouver compromise », a expliqué le volcanologue Shane Cronin de l’Université d’Auckland. Des images satellites montrent le panache se déplacer vers l’ouest, ce qui veut dire que Tonga pourrait être épargné par ces pluies acides, tandis que les Fidji pourraient se trouver sur leur chemin. »

Source: Reuters, 18 janvier 2022

Les Fidji lancent une nouvelle variété de noix de coco hybride

Une variété de noix de coco plus précoce a été lancée par le ministère de l’agriculture fidjien. La nouvelle variété de noix de coco hybride Mua, récemment lancée, a été présentée par le ministre Mahendra Reddy au sein de la station de recherche de Mua du ministère à Taveuni. Reddy a expliqué que l’introduction de cette nouvelle variété était un accomplissement de taille pour le ministère, quand on sait que le projet a été continuellement touché par des catastrophes naturelles, ayant des conséquences néfastes sur la zone de test. « Cette introduction pourra aider les agriculteurs et exportateurs à rapidement atteindre des volumes plus élevés de noix de coco en un plus court laps de temps, et cette variété Mua a été testée pour permettre d’y arriver, en comparaison avec la variété Fiji Tall. Elle a également une période de production assez longue, de 40 ans environ, ce qui n’est pas si mal si on la compare à la variété Fiji Tall », explique le ministre.

Source: Fresh Plaza, 14 décembre 2021

Les Fidji veulent se concentrer sur la réduction de la facture d’importation de produits frais

Selon le ministre de l’Agriculture Mahendra Reddy, les Fidji ont le potentiel de réduire leur facture d’importation de produits frais de 24,1 millions $. Selon le Dr Reddy, plus de 38 millions $ sont dépensés chaque année pour l’importation de produits frais. Selon lui, le pays se concentre désormais sur les ressources qui permettent de produire localement des denrées spécifiques à haut potentiel. Grâce à un nouveau programme, le ministère créera des liens entre hôtels et agriculteurs pour augmenter l’approvisionnement en produits frais locaux.

Source: Fresh Plaza, 10 janvier 2022

Europe

France : règles sur les conditionnements en plastique – réponses à vos questions

Tout commerce de détail français expose à la vente les fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé de matière plastique à compter du 1er janvier 2022. Cette obligation n’est pas applicable aux fruits et légumes conditionnés par lots de 1,5 kilogramme ou plus ainsi qu’aux fruits et légumes présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac dont la liste est fixée par décret. Le décret relatif à l’obligation de présentation à la vente des fruits et légumes frais non transformés sans conditionnement composé pour tout ou partie de matière plastique précise les modalités d’application de la loi. Il précise que la disposition s’applique aux fruits et légumes frais non transformés, c’est-à-dire les fruits et légumes vendus à l’état brut ou ayant subi une préparation telle que le nettoyage, le parage, l’égouttage ou le séchage. Il précise également la définition de conditionnement en matière plastique. Il établit la liste des fruits et légumes frais non soumis à cette obligation car présentant un risque de détérioration lors de la vente en vrac. Les FAQ sont traitées sur le site Web en français du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation website.

Source: Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, 3 janvier 2022

C’est un fait : la France interdit le plastique autour des fruits et légumess

Une loi interdisant le plastique autour d’un grand nombre de fruits et légumes est entrée en vigueur en France le premier janvier 2022, pour mettre fin aux carottes, pommes et bananes suremballées, ce que le gouvernement qualifie « d’aberration ». Le président Macron a qualifié l’interdiction du plastique autour des produits frais de « vraie révolution », et a expliqué que la France était le chef de file mondial avec sa loi destinée à éliminer progressivement tous les plastiques à usage unique d’ici 2040. La France va interdire aux supermarchés et autres magasins la vente de concombres emballés dans du plastique, mais aussi de poivrons, courgettes, aubergines et poireaux dans des emballages en plastique. Un total de 30 variétés de fruits et légumes seront interdites d’emballage en plastique, dont les bananes, poires, citrons, oranges et kiwis. L’Espagne introduira une interdiction sur les emballages en plastique pour les fruits et légumes à partir de 2023.

Source: The Guardian, 31 décembre 2021

Le spécialiste en produits biologiques néerlandais Eosta prêt à abandonner le plastique

En Europe, le mouvement anti-plastique semble prendre de la vitesse, l’Espagne annonçant récemment ses projets d’interdire les emballages en plastique sur les fruits et légumes pesant moins de 1,5 kilo à partir de 2023. En France, une interdiction similaire entrera en vigueur le mois prochain, tandis que d’autres pays lui emboîteront certainement le pas. Eosta, fournisseur de produits biologiques néerlandais et membre du COLEACP, est prêt pour le changement, avec une gamme d’emballages 100 % sans plastique prête à être utilisée l’année prochaine. En 2017, Eosta avait été pionnier avec l’étiquetage laser Natural Branding, éliminant complètement la nécessité d’avoir un emballage. D’après l’entreprise, Natural Branding a économisé 30 m d’unités d’emballages et 1,5 m de kilos de dioxyde de carbone au cours des 5 dernières années.

Source: Eurofruit, 9 décembre 2021

Nouvelle éco-enveloppe pour les bananes

Des chercheurs de l’Empa ont développé, en collaboration avec Lidl Suisse, une couche de protection en cellulose pour les fruits et légumes. Ce nouveau revêtement est fabriqué à partir de marc – c’est-à-dire d’épluchures de fruits et de légumes pressées. Pour son dernier projet, Lidl Suisse a choisi de former un partenariat avec l’Empa, car l’institut dispose de décennies d’expérience en matière de recherches sur les produits en cellulose. « Notre objectif principal est de remplacer de nombreux emballages fabriqués à partir de pétrole par des couches de protection naturelles comme celle-ci à l’avenir », explique Gustav Nyström, directeur du département de recherche de l’Empa.

Source: Empa, 4 janvier 2022

Global

Des emballages alimentaires intelligents

Un nouveau matériau d’emballage alimentaire “intelligent” biodégradable, durable, anti-microbien et prolongeant la conservation de fruits frais a été mis au point par une équipe de scientitiques de la NTU (Nanyang Technological University) à Singapour et de la Harvard T.H. Chan School of Public Health américaine. Cet emballage alimentaire étanche est composé d’une sorte de protéine de maïs appelée zéine, d’amidon et d’autres biopolymères d’origine naturelle, auxquels a été ajouté un cocktail de composés antimicrobiens naturels, dont l’huile de thym et l’acide citrique. Des expériences en laboratoire ont montré que les fibres de l’emballage libèrent les composés antimicrobiens naturels lorsqu’elles sont exposées à une humidité élevée ou aux enzymes de bactéries nocives. Ils peuvent être utilisés pour une grande variété de produits, y compris les aliments prêts à consommer, la viande crue, les fruits et les légumes. L’équipe recherche actuellement un partenaire industriel pour commercialiser cette nouvelle technologie.

Source: Fruchthandel, 4 janvier 2022

MARCHÉS, COMMERCE ET LOGISTIQUE

Afrique

Un nouveau financement accélère le travail sur le centre de chaîne du froid et de refroidissement durable d’Afrique

Organisé par l’université du Rwanda sur son campus de Kigali, l’Africa Centre of Excellence for Sustainable Cooling and Cold Chain (ACES) entend passer à la vitesse supérieure et développer un réseau panafricain de centres d’accueil, grâce à un nouvel investissement de 3,3 millions US$ (2,5 millions £) du Department for Environment, Food & Rural Affairs (Defra) du gouvernement britannique. Cet investissement va permettre d’améliorer la capacité de recherche et de développement d’ACES par le biais d’un réseau de Specialized Outreach and Knowledge Establishments (SPOKE) qui déploie des technologies et des business models novateurs dans des communautés rurales. Le premier SPOKE sera construit au Kenya, et un autre suivra au Rwanda, contribuant au lancement du déploiement de chaînes d’approvisionnement de réfrigération durables et efficaces sur le plan énergétique pour denrées alimentaires et vaccins.

Source: Fresh Plaza, 3 décembre 2021

Macfrut vise le continent africain

« Nous sommes de plus en plus convaincus que les fruits et légumes peuvent jouer un rôle déterminant dans l’avenir de l’Afrique », a expliqué Renzo Piraccini, président de Macfrut, qui a commenté la collaboration renouvelée entre Macfrut et Confindustria Assafrica & Mediterraneo. L’édition 2022 de Macfrut au Rimini Expo Center inclura 3 journées d’événements pour sociétés actives dans le secteur des fruits et légumes en Afrique, appelées « Africa Days ». L’événement se concentrera sur les opportunités pour les sociétés italiennes sur le continent africain, où les fruits et légumes peuvent jouer un rôle central dans la croissance et le développement.

Source: Fresh Plaza, 17 décembre 2021

Burkina Faso : les produits Made in Burkina disposent de leur site Web

Le Burkina Faso fait depuis plusieurs années la promotion de ses produits made in Burkina Faso. Le 3 décembre dernier a été officiellement lancé le site Web Made in Burkina où sont commercialisés les produits labélisés et certifiés du Burkina Faso dans les secteurs de l’artisanat, de la mode et de l’habillement, de l’alimentaire, de la beauté et de l’hygiène. Rappelons que le label Made in Burkina est restrictif et répond à un cahier des charges précis et son usage est contrôlé par le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (Mica). Il est protégé à l’OAPI.

Source: Commodafrica, 7 décembre 2021

Le Cameroun a exporté 198 600 tonnes de bananes en 2021

Selon les données compilées par l’Association camerounaise de la banane (ASSOBACAM), en 2021, le Cameroun a exporté 198 634 tonnes de bananes. Ce volume est en hausse de 10 750 tonnes (+5,41 %) par rapport aux 187 884 tonnes de bananes exportées en 2020. Cette hausse est principalement due à l’exploit de Cameroon Development Corporation, l’entreprise publique d’agro-industrie qui a fait son retour dans la liste des exportateurs de bananes du pays en juin 2020 après avoir été contrainte par la crise séparatiste dans le Sud-Ouest de cesser ses activités en septembre 2018. Au cours de la période sous revue, la CDC a exporté 16 779 tonnes de bananes, soit 10 611 tonnes de plus que les 6 168 tonnes qu’elle a exportées en 2020.

Source: Fresh Plaza, 11 janvier 2022

Le Cameroun supprime la taxe à l’exportation pour le miel et le poivre dès 2022

La loi de finances 2022 supprime la taxe à l’exportation pour le miel et le poivre. Ces deux produits spéciaux pour ce pays sortent donc la liste de ceux soumis à un droit de sortie au taux de 5%. Cette nouvelle loi permettra aux producteurs de réduire leurs charges fiscales.

Source: Investire au cameroun, 20 décembre 2021

DP World et la République démocratique du Congo signent un accord final pour développer Banana Port

DP World et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) ont signé l’accord de collaboration pour le développement du port en eau profonde de Banana. Ce quai sera bénéfique pour le développement économique du secteur dans la province du Kongo Central et facilitera les échanges maritimes avec l’Asie et l’Europe. Il s’agira du premier port en eau profonde du Congo et sera situé à Banana, le long des 37 kilomètres de côtes du pays sur l’océan Atlantique.

Source: Fresh Plaza, 14 décembre 2021

Ghana : les prix de la pastèque augmentent

Les prix de la pastèque augmentent dans la région du Haut-Est. Un vendeur de pastèques a déclaré que la hausse des prix était le résultat d’une concurrence qui s’ensuivait entre les commerçants de la région et ceux du Burkina Faso voisin. Les agriculteurs se seraient tournés alors vers la culture du poivron vert qui est plus rentable.

Source: Fresh Plaza, 15 décembre 2021

Le Nigeria et le Ghana parmi les 4 marchés africains qui bénéficieraient de la ZLECAf

400 patrons d’entreprises dans 46 pays africains sont convaincus que leur entreprise sera en croissance l’année prochaine, selon une enquête menée par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (Paftrac). Une majorité est également optimiste quant aux perspectives de leur activité, de leur industrie et de la croissance économique au cours des 12 à 18 prochains mois. En outre, 87 % des personnes interrogées estiment que le commerce intra-africain augmentera, à la faveur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Le Nigeria et le Ghana comptent parmi les quatre marchés africains qui pourraient tirer profit de la ZLECAf.

Source: Commodafrica, 14 décembre 2021

Kenya : hausse des prix des avocats provoquée par les restrictions sur les exportations

Les prix des avocats au Kenya ont récemment explosé, de graves pénuries sur certains marchés en faisant pratiquement un produit de luxe. Le directeur général du Fresh Produce Consortium of Kenya, Okisegere Ojepat, attribue la hausse des prix des avocats sur le marché local à la décision prise par la Direction de l’horticulture de restreindre les exportations, donnant lieu à des récoltes contrôlées. En raison de restrictions, un nombre limité d’avocats est exporté, jusqu’à plus tard le mois prochain, étant donné que les agriculteurs ne peuvent vendre que des fruits matures. « C’est la raison pour laquelle il y en a si peu sur le marché », explique Ojepat.

Source: Fresh Plaza, 10 janvier 2022

Le Kenya en tête des exportations d’avocats d’Afrique en 2021

Le directeur de l’Horticulture Crops Directorate (HCD) Benjamin Tito a révélé que le Kenya faisait partie du top dix des producteurs d’avocats, Murang’a occupant la tête avec 31 % de la production totale. Tito a expliqué que Murang’a était suivie de près par les comtés de Kiambu, Nakuru, Kisii, Nyamira, Meru et Bomet. Des nouveaux acteurs, comme Nyeri, Laikipia, Elgeyo Marakwet et Uasin Gishu, ont pratiquement doublé leur zone de production et sont des comtés à suivre dans les 2 années à venir, lorsque leurs cultures d’avocats arriveront à maturité. Entre janvier et novembre de cette année, les cultivateurs d’avocats ont gagné 14,48 milliards de Kenyan shillings (Sh) contre 14,41 milliards Sh sur la même période un an plus tôt.

Source: Farmers Review Africa, 8 décembre 2021

Kenya : ArtCaffé Group annonce l’ouverture de 4 nouveaux restaurants d’ici la fin 2021

Au Kenya, le secteur de la restauration rapide a le vent en poupe depuis quelques années. Pour tirer profit de cette croissance, nombre d’acteurs locaux développent leur propre réseau de distribution. Le groupe de restauration ArtCaffé compte lancer 4 points de vente à Nairobi avant la fin de cette année. Cette expansion dont le coût n’a pas été révélé portera le nombre total de cafés de la chaîne à 39 dans la capitale. Elle vise à renforcer la présence du groupe sur un segment de la restauration en plein développement qui attire de nombreux opérateurs étrangers comme Java House, KFC, Subway et Big Square.

Source: Agence Ecofin, 6 décembre 2021

Kenya Airways lance des vols de Kisumu

Kenya Airways annonce le lancement dès le 8 janvier 2022 de deux vols hebdomadaires pour des produits frais à partir de l’aéroport international de Kisumu. La division fret de la compagnie nationale, en travaillant étroitement avec les autorités gouvernementales, souhaite répondre aux besoins des opérateurs kenyans et internationaux. Kisumu est la troisième plus grande ville du Kenya après Nairobi et Mombassa, elle est située sur les rives du Lac Victoria.

Source: Eurofruit, 5 janvier 2022

Kenya : le fret aérien toujours limitant pour les exportations de fleurs.

Alors que la demande en fleurs est importante en Europe, le secteur floricole kenyan souffre toujours de capacités limitées en fret aérien. La limitation du nombre de vols passagers est en effet toujours un frein aux exportations de fleurs, ces capacités pouvant représenter jusqu’à 40 % des volumes de fret. Le Kenya Flower Council (KFC) a notamment annoncé que 25 % des fleurs produites étaient détruites par manque de disponibilité en fret. Les besoins en fret s’établiraient à 5 000 T/semaine, contre 3 500 T/semaine actuellement disponibles.

Source: Trésor Direction Générale, 1 décembre 2021

L’entreprise émiratie Armela Farms veut doubler ses importations de fruits et légumes depuis le Kenya

La société émiratie Armela Farms, spécialisée dans la production et la distribution de produits frais, a annoncé un doublement de ses approvisionnements en fruits et légumes depuis le Kenya. L’entreprise compte porter le volume de ses achats de produits horticoles à 5 tonnes par semaine contre 2,5 tonnes actuellement. Cette démarche permettra à l’entreprise d’ajouter entre autres les épinards, les avocats et les fraises à sa gamme d’articles proposés actuellement dans les chaînes de distribution et les restaurants de Dubaï. Il faut dire que les Émirats arabes unis représentent une véritable opportunité commerciale pour l’industrie horticole kenyane.

Source: Agence Ecofin, 2 décembre 2021

L’Ouganda applique des normes strictes pour les exportations agricoles aux points frontaliers

Dans ce qui semble être une application actualisée des normes internationales pour les exportations agricoles, les entités ougandaises ont commencé à effectuer de nouveaux contrôles phytosanitaires aux terminaux d’entrée et de sortie de l’aéroport international d’Entebbe. Selon Le major-général David Kasura-Kyomukama, secrétaire permanent du ministère de l’Agriculture, l’Ouganda doit maintenir le respect des normes pour éviter les interception de l’UE, raison pour laquelle le rôle de la fonction d’inspection, de certification et de réglementation du ministère, tel qu’il est inscrit dans les lois de l’Ouganda, est maintenant souligné.

Source: Fresh Plaza, 7 décembre 2021

Les litchis malgaches arrivent bientôt en Europe

SIIM, membre du COLEACP et filiale du Groupe Omer-Decugis & Cie, a commencé cette année à distribuer les litchis de Madagascar en Europe. La campagne de litchis 2021 a bénéficié de bonnes conditions climatiques, gage d’une bonne qualité gustative. « C’est une campagne vraiment extraordinaire où l’on voit toutes les composantes de la chaîne de valeur, des producteurs aux logisticiens, en passant par les transporteurs, qui sont sur le pied de guerre pour réussir la mission chronométrée de faire parvenir les litchis à tous les réseaux de distribution du marché européen en un temps record […] Je n’avais jamais connu une telle effervescence ; c’est à la fois impressionnant et enthousiasmant ! », affirme Jean-François Vallet, directeur commercial.

Source: Fresh Plaza, 1 décembre 2021

Le secteur agricole perturbé par le conflit

Selon un récent rapport de la FAO, le secteur agricole aurait été gravement touché par le conflit, laissant de nombreuses personnes avec des moyens de subsistance limités. Dans la région d’Amhara par exemple, les agriculteurs n’accèderaient que difficilement à leurs champs et n’auraient pu récolter que 40 % des cultures plantées à la fin du mois de novembre. Dans le Tigré, les récoltes de blé et de sorgho afficheraient de bons rendements mais les problèmes de transport limiteraient leur acheminement des zones de production vers les consommateurs.

Source: Trésor Direction Générale, 29 décembre 2021

Zimbabwe : excellente nouvelle : des petits exploitants obtiennent le marché européen des ananas

À partir de décembre 2021, un groupe de 45 exploitants de la Rusitu Valley à Chipinge, un district de Manicaland, province du Zimbabwe située dans l’est du pays, va exporter près de 50 tonnes de ses ananas vers les Pays-Bas. Le Rusitu Valley Fruit Growers and Marketing Trust a travaillé avec ZimTrade pour obtenir une certification bio, et a été soutenu dans son processus de certification et d’exportation par des organisations comme COLEACP, l’ambassade des Pays-Bas au Zimbabwe, et PUM et RVO International, toutes deux établies aux Pays-Bas. « La certification bio permettra aux exploitants d’obtenir une prime de 30 % sur leur produit dans la plupart des supermarchés en Europe. Elle améliorera leurs rendements ainsi que leurs moyens de subsistance issus de la production d’ananas », a expliqué Admire Jongwe, manager de ZimTrade pour la région orientale.

Source: IPS News Agency, 4 janvier 2022

Caraïbes

Les exploitants des Caraïbes explorent des nouveaux marchés et des nouvelles opportunités

Caribbean Farmers Without Borders est une organisation composée de producteurs et transformateurs de petite et moyenne tailles issus d’îles comme les Bahamas, la Guinée, la Barbade, la République dominicaine et bien d’autres encore. Elle compte aujourd’hui 145 membres, nombre que l’association espère voir atteindre 2 700 d’ici la fin de 2022, et a pour but de trouver des nouveaux marchés et des opportunités d’exportation pour les récoltes des Caraïbes. Joseph E. Doway, de Caribbean Farmers Without Borders, explique que l’organisation a pour mission d’offrir des formations professionnelles aux exploitants, d’identifier des nouveaux marchés, de collaborer avec le tourisme, d’avancer dans le traitement, etc.

Source: Fresh Plaza, 9 décembre 2021

Jamaïque : le ministère de l’agriculture entend augmenter les exportations de mangues vers les États-Unis

Les exportations de mangues de St Julian et des Indes orientales devraient doubler en termes de volumes lors de la saison 2022, davantage d’exportateurs répondant à l’appel lancé par le ministère de l’agriculture pour combler la demande internationale croissante. La Jamaïque vise à atteindre des chiffres d’exportation de 178 tonnes vers les États-Unis chaque année, soit le double par rapport aux 89 tonnes de 2021 et le quadruple par rapport au 41 tonnes de 2020. Selon le ministère, les exportations vers le Royaume-Uni et le Canada vont elles aussi augmenter en 2022. La Jamaïque a obtenu l’accord pour la réintroduction de ses mangues sur le marché américain en 2019 ; cependant, l’approbation s’accompagne de conditions. Pour répondre aux conditions d’exportation vers les États-Unis, la Plant Quarantine and Produce Inspection Branch du ministère doit inspecter les cultures pour s’assurer de l’absence de nuisibles et maladies.

Source: Fresh Plaza, 10 janvier 2022

Des légumes locaux envahissent les marchés de Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Après des pénuries alimentaires dans le monde et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement dues à la pandémie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines est confronté à une offre excédentaire de légumes sur son marché local. Le ministre de l’Agriculture de l’île, Saboto Caesar, a expliqué que la hausse notable de l’approvisionnement est due aux éruptions volcaniques de La Soufrière, qui a forcé nombre d’exploitants des zones vertes et jaunes à augmenter leur production pour compenser les pertes de production dans les zones rouges et oranges ; et à un repli de la demande en légumes du secteur hôtelier en raison de la pandémie, notamment. « Nous espérons que les prix ne tomberont pas sous le coût de la production », a expliqué un exploitant.

Source: Fresh Plaza, 5 janvier 2022

Europe

Commerce Intra-UE de janvier à juin 2021 : le commerce de fruits et légumes frais reste stable en termes de volumes

Selon FEPEX (une organisation professionnelle de producteurs et d’exportateurs espagnols) et Eurostat (Office statistique de l’Union européenne), le commerce des fruits et légumes frais entre les 27 États membres de l’UE est resté stable au premier semestre de 2021 [21,3 millions de tonnes (mt), 1 % de volume en moins par rapport à la même période en 2020]. L’Espagne reste en tête avec 6,8 mt de fruits et légumes, suivie par les Pays-Bas (5 mt, stable) et la France (2,1 mt, –5 %), la Belgique (1,7 mt, –17 %), l’Italie (1,5 mt, +6 %) et l’Allemagne (1,3 mt, +1 %).

Source: Fresh Plaza, 12 janvier 2022

Selon une étude européenne, 1 personne sur 3 ne consomme pas de fruits ou de légumes quotidiennement

En 2019, 1 personne sur 3 dans l’UE déclarait ne pas consommer de fruits ou de légumes quotidiennement. Seulement 12 % de la population consommait les cinq portions recommandées ou plus par jour. En moyenne, plus de la moitié de la population de l’UE a déclaré manger entre 1 et 4 portions de fruits et légumes par jour. La consommation quotidienne la plus élevée – cinq portions ou plus – parmi les États membres de l’UE a été signalée en Irlande (33 % de la population), aux Pays-Bas (30 %), au Danemark (23 %) et en France (20 %). La consommation quotidienne la plus faible était observée en Roumanie, où seulement 2 % de la population mangeait au moins cinq portions de fruits et légumes. La consommation quotidienne de fruits et légumes des femmes est plus élevée que celle des hommes. Il en va de même pour une consommation quotidienne de cinq portions ou plus. L’enquête a également montré que les hommes sont plus nombreux que les femmes à déclarer ne pas consommer du tout de fruits et légumes.

Source: Fresh Plaza, 4 janvier 2022

Croissance de la demande de mangues fraîches

« La demande de ce qu’on appelle les super fruits exotiques augmente considérablement, surtout pendant la période des fêtes. Il s’agit notamment de la carambole, du physalis et du litchi », explique Falk Schlusnus, PDG de TFC Hollande. « Les gens veulent servir quelque chose de spécial lors des réunions de famille. Et ce moment pour essayer quelque chose de nouveau joue certainement un rôle ». Falk souligne que cela est également vrai pour les mangues. La consommation des ménages est la plus élevée en automne et en hiver.

Source: Fresh Plaza, 10 janvier 2022

Potentiel sur le marché européen pour la mangue séchée

Le marché européen pour la mangue séchée devrait enregistrer une croissance stable en termes de volume de 5 à 6 % chaque année, à moyen/long terme. Cette croissance sera probablement portée par des changements dans les habitudes de consommation des consommateurs européens, mais aussi par une hausse de la demande en collations plus saines à faible teneur en sucre. Le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Suisse et l’Italie recèlent les meilleures opportunités pour les fournisseurs des pays en développement. Plus d’informations sur le site Web de CBI website.

Source: CBI, 29 décembre 2021

Toutes les données du monde européen de la tomate dans un tableau de bord actualisé

Roamler a lancé le Tomato Monitor , qui offre une vue d’ensemble de toutes les données du monde européen de la tomate. Il répond à des questions comme « Quelles variétés de tomates sont disponibles en magasin ?  Quels sont le prix par kilo, l’origine, la forme de conditionnement et la taille ? » Le Tomato Monitor suit le Berry Monitor à succès de Roamler, lancé en 2020. « Nous avons commencé au Royaume-Uni, en Allemagne et en Pologne. Nos clients ont indiqué que la demande était la plus forte sur ces trois marchés. D’autres pays comme la Belgique, le Danemark, la Suède, la France, l’Espagne, l’Italie et les Pays-Bas suivront bientôt », explique Christiaan Rijnhout.

Source: Fresh Plaza, 20 décembre 2021

Des exportations record de la filière semences française avec une hausse des ventes vers l’Afrique

La filière française semences a conforté sa place de leader mondial des exportations de semences de grandes cultures devant les États- Unis. La balance commerciale 2020/21 semences et plants progresse de 6,7 % et atteint un nouveau record de €1,106 milliard. Un excédent porté par les filières maïs-sorgho, potagères et oléagineux, souligne l’Interprofession des Semences et plants (Semae). L’Union européenne est le premier partenaire de la France, environ 70 % des exportations totales semences, où l’excédent progresse de 1,2 % à €752 millions. En revanche, c’est avec les pays tiers que la France réalise ses meilleures performances. Semae observe que l’excèdent avec les pays tiers a atteint un record de €354 millions avec une progression de 9 % des exportations à €588 millions et une baisse de 4,5 % des importations à €234 millions. Si la hausse des exportations est largement portée par des gains dans la première destination des pays tiers, la CEI occidentale (+15 %), et en Amérique du Sud (+58,5 %), les exportations vers l’Afrique sub-saharienne progressent de 13 % pour atteindre €50 millions.

Source: Commodafrica, 15 décembre 2021

Omer-Decugis & Cie se développe sur les produits ethniques avec l’acquisition d’Anarex

Le spécialiste des fruits et légumes frais et exotiques, le groupe Omer-Decugis & Cie, annonce aujourd’hui le rachat de 100 % des titres de la société familiale française Anarex SAS, grossiste spécialisé dans les produits ethniques et exotiques, implanté sur le marché international de Paris-Rungis depuis 1982.

Source: Commodafrica, 13 décembre 2021

France : le kiwi Oscar Red en magasin !

Après le développement fructueux de son kiwi Oscar Gold, l’entreprise française Primland poursuit sa démarche d’innovation variétale et propose désormais aux consommateurs son kiwi rouge Oscar Red Kiwi Passion. Selon la société, ce fruit est particulièrement sucré, moins acide que le kiwi vert, avec des notes de saveurs tropicales telles que le fruit de la passion ou la grenade, et incitera de nouveaux consommateurs à découvrir les bienfaits nutritionnels du kiwi. « Cette segmentation en vert, jaune et rouge contribue à la notoriété de la marque Oscar, qui continuera à être promue sur les points de vente », selon Primland.

Source: EuroFruit, 1er décembre 2021

Belgique : les pois mange-tout et sugar snaps transportés par voie maritime

En Belgique, Special Fruit a vécu une première cette semaine avec la première arrivée de mange-tout et de sugar snaps kenyans par fret maritime. « L’accent que nous mettons sur le fret maritime s’inscrit parfaitement dans notre politique de durabilité visant à réduire l’empreinte carbone pour les années à venir », déclare Lieve Michielsen. « Ce n’est pas une sinécure, car les conditions climatiques du pays d’origine doivent être idéales pour importer ces légumes par fret maritime. Heureusement, le premier arrivage était d’excellente qualité ! Nous avons ainsi couvert toute l’année l’approvisionnement en fret maritime ».

Source: Fresh Plaza, 23 décembre 2021

Hausse continue de la consommation de fruits et légumes frais

En 2021, la consommation des fruits et légumes frais a poursuivi son augmentation aux Pays-Bas (+3%) d’après l’interprofession GroetenFruit Huis. Cette augmentation s’est manifestée à domicile (+3%) et en restauration hors domicile (+2%). Depuis le début de la pandémie, les ménages néerlandais mettent comme priorité une alimentation saine. Enfin, le secteur de la restauration a servi plus de fruits et légumes frais en 2021 (+2%) mais cela représente -40% par rapport à 2019.

Source: Fruchthandel, 12 janvier 2022

Allemagne: Consommation de légumes et importations de fruits en 2021

Les données du panel de ménages de GfK pour la consommation de fruits et légumes frais en Allemagne montre que la pandémie du Covid-19 a provoqué une plus forte demande de légumes frais que de fruits. Mais, en 2021, les chiffres records de 2020 ne seront pas atteint car les volumes d’achats ont diminué d’environ 1 %. Toutefois, les dépenses pour les légumes frais ont augmenté d’environ 3 % par rapport à 2020 en raison d’une hausse modérée des prix. Concernant les fruits, les difficultés logistiques pour l’acheminement des produits n’ont pas encore fait ressentir leurs effets. Les importations nettes de bananes n’ont pas baissé jusqu’à la fin de l’été 2021, les volumes importés de mangues et de papayes ont même augmenté. Seuls les avocats reculent légèrement en volumes. Les prix à la consommation étaient plutôt bas entre janvier et septembre 2021 pour les fruits exotiques et tropicaux, à l’exception de la papaye.

Source: Fruchthandel, 3 and 6 janvier 2022

Les dépenses annuelles britanniques en produits éthiques dépassent 100 milliards £ pour la première fois

Les dépenses annuelles en produits et investissements éthiques ont dépassé 100 milliards £ pour la première fois au Royaume-Uni, les changements de mode de vie liés à la COVID et la crise climatique stimulant la demande en aliments d’origine végétale, vêtements et meubles de deuxième main et gadgets plus écologiques. Selon le Co-op’s Ethical Consumerism Report, sur le marché des boissons et aliments éthiques de 14 milliards £, les tendances commerciales reflètent les changements que les personnes apportent à leur régime, la demande d’aliments végétariens et d’origine végétale augmentant de 34 % pour s’établir à 1,5 milliard £. Les aliments fairtrade et biologiques ont également signé une forte croissance, de respectivement 14 % et 13 %.

Source: The Guardian, 31 décembre 2021

Global

APHIS n’acceptera plus les ePhytos non originaux après 2021

L’Animal and Plant Health Inspection Service (APHIS) du USDA a annoncé qu’il n’allait plus accepter les copies de certificats et formulaires phytosanitaires en 2022. L’organisation autorisait les importateurs de produits végétaux à charger des copies de certificats et formulaires phytosanitaires suite aux défis sans précédent provoqués par la pandémie de COVID-19. « À partir du premier janvier 2022, APHIS et le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis n’accepteront que les certificats et formulaires phytosanitaires originaux pour les produits végétaux », explique APHIS.

Source:Fresh Fruit Portal, 13 décembre 2021

Tensions en vue sur le marché des fruits à coques ?

En dépit des perturbations engendrées par la pandémie de la Covid 19, la demande mondiale est demeurée forte au cours de la campagne de commercialisation 2020/21. La majorité des exportations de noix sont en hausse par rapport à la campagne précédente et a même atteint des records d’expéditions internationales, souligne l’International Nut and Dried Fruit Council (INC). Face à cette demande croissante, la production mondiale des fruits à coques a grimpé de 54 % sur la dernière décennie. Mais, selon les dernières données de l’INC, la production mondiale de fruits à coques[1] devrait baisser de 8 % en 2021/22 à environ 5 millions de tonnes contre 5,433 Mt en 2020/21. Les amandes, les noix et les pistaches enregistrent les plus fortes baisses. En revanche, les cultures de noix de cajou, de noisette et de macadamia devraient progresser.

Source: Commodafrica, 30 November 2021

Le marché du citron vert souffre du manque de demande des bars et restaurants

Si décembre est généralement un bon mois pour les ventes de citron vert, la demande est actuellement à la traîne. « Les citrons verts font partie des fruits et légumes qui ont le plus souffert de la pandémie. Une grande partie de la demande provient normalement des bars et des restaurants. Et ces secteurs ont été durement touchés. Dans l’ensemble, 2021 n’a pas été une année facile pour ce produit », déclare Efrain Saucedo Nuñez de Fruta del Huerto aux Pays-Bas.

Source: Fresh Plaza, 8 décembre 2021