Nouvelles des pays d’Afrique

Depuis le 30 mars, une partie du sud du Bénin est sous confinement partiel. A partir du 8 avril, les autorités ont rendu obligatoire le port du masque dans tous les lieux publics des 12 villes du cordon sanitaire. Cependant, seul un tiers des 30 millions de masques commandés par l’État a été livré à ce jour. Le ministre de l’intérieur a invité ceux qui n’ont pas de masques à rester chez eux et a déployé la police pour un contrôle strict.

Le port d’un masque est désormais obligatoire et une campagne de tests massive a été lancée.

De nouvelles mesures ont été prises, telles que la fermeture de tous les sites sportifs et des sentiers de promenade. Une campagne de dépistage à grande échelle a été lancée à l’intention des travailleurs de la santé et du secteur privé. Le gouvernement pourrait lancer des tests de masse dans les quatre régions les plus touchées. La population est encouragée à porter un masque.

Okisegere Ojepat, PDG du Consortium des produits frais du Kenya (FPC-Kenya), a déclaré qu’étant donné que l’Europe a maintenant assoupli ses exigences en matière d’importation de fruits et légumes frais afin de s’approvisionner davantage, le Kenya, en tant que premier exportateur horticole d’Afrique, devrait se rallier à cet appel à la reconstruction de la chaîne alimentaire (Source : Farmers Review Africa, 6 avril).

Le port d’un masque est obligatoire depuis le 6 avril dans les régions touchées par le virus. Cependant, les masques sont épuisés et leur prix est en hausse. Depuis 15 jours, tous les moyens de transport (taxis de brousse et avions) sont à l’arrêt afin de limiter au maximum les déplacements des personnes sur l’île. Mais depuis le 7 avril, les personnes éloignées de leur domicile sont autorisées à retourner dans leur ville d’origine en utilisant le transport de passagers. Cette situation est préoccupante, car les autorités, qui avaient prévu de prélever des échantillons de température sur chaque voyageur, ont été dépassées par l’ampleur de l’afflux.

À partir du 7 avril, le port du masque est devenu obligatoire pour toutes les personnes autorisées à quitter leur domicile. Le pays dispose officiellement d’une capacité de production de 3,3 millions de masques par jour, qui devrait doubler en une semaine, rendant le prix abordable. Le Maroc a été l’un des pays africains à réagir rapidement en commandant de nombreux tests de dépistage, et un fonds d’assistance hospitalière a été créé.

Les écoles sont fermées depuis le 18 mars, et les mesures comprennent un verrouillage complet, les prestataires de services non essentiels étant tenus de rester à la maison pendant les 14 premiers jours d’avril. Le gouvernement a fait suivre les mesures de fermeture de certaines interventions de protection sociale (par exemple, la fourniture de rations alimentaires) visant les travailleurs du secteur informel, qui ne peuvent plus percevoir de revenu quotidien.

Le 5 avril, il a été décidé de prolonger l’état d’urgence de 30 jours. Le couvre-feu reste en vigueur de 20 heures à 6 heures du matin. 8 régions sur 14 sont touchées par l’épidémie.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo a mis en place un questionnaire pour mesurer l’impact de COVID-19 sur les activités des entreprises. Déjà, certaines entreprises ont cessé leurs activités, tandis que d’autres ont mis leur personnel au chômage. Le 1er avril, le Président de la République a annoncé la mise en place d’un Fonds de relance et de solidarité de 400 milliards de francs CFA, qui sera alimenté par l’État, les bailleurs de fonds internationaux et le secteur privé national et international. Il soutiendra les ménages, les artisans et les entreprises vulnérables. Pour ces derniers, des mesures fiscales et financières (modalités de remboursement des prêts) sont également prises. Des mesures de soutien aux activités agricoles et à l’approvisionnement alimentaire sont également annoncées pendant les trois mois de l’état d’urgence.