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Khadija Niang au Parlement européen pour le COLEACP

Khadija Niang incarne le futur de l’Afrique, l’espoir de jours meilleurs pour les jeunes issus de milieux modestes mais vertueux. Mais en même temps et résume toutes les difficultés auxquelles doivent faire face cette génération d’où doit émerger les dirigeants de demain, les cadres qui doivent réussir le pari africain ; nourrir l’Afrique et la transformer en une des plus grandes force agro industrielles.

Sortir du fatalisme socio-culturel religieux, en rompant les codes traditionnels. Seule universitaire dans une famille de 9 enfants, elle prend le risque de sortir des Sentier battus. Devoir choisir entre l’instruction et la création d’une famille, prendre le risque d’être incomprise par sa famille, par un potentiel mari, sont des dilemmes durs à surmonter.

Elle voulait être médecin, mais le système lui a offert l’agronomie. Entre nourrir ou guérir son prochain, peu de différence. Après 3 ans de licence professionnelle et 2 ans d’expérience dans des entreprises européenne de taille, elle se rend compte que sa capacité à influencer les politiques de son pays et donc l’avenir de ses semblables est trop limitée.

Elle décide de trouver les moyens de reprendre ses études pour devenir ingénieur d’une université européenne reconnue ; économies, jobs et crédits sont à gérer en plus des études. À distance, elle continue à gérer «globe vert» la société coopérative de services agronomiques composées de jeunes agronomes qu’elle a créée il y a 2 ans.

Ce 22 novembre au Parlement européen, c’est la première fois qu’elle a l’opportunité de s’exprimer en public, ce qu’elle fait avec Brio. Khadija est la première porte-parole des jeunes agronomes africains au sein du COLEACP. Bien que nos activités ont toujours été dirigées vers les jeunes présents en Afrique, nous avons décidé de les aider à s’exprimer, se faire entendre et à influencer les décisions qui conditionneront leur monde de demain.

Loin de l’effet mode, plus comme un élément de méthodologie appliquée depuis 5 ans, le COLEACP base le développement de ses programmes de formation sur le gap entre les besoins des entreprises bénéficiaires et les compétences réelles de l’offre en RHs. C’est comme cela que nous avons créé 100.000 jobs avec le PIP 2 et sommes prêts à monter en puissance pour des millions d’emplois si on nous en donne les moyens.