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« GROWING PEOPLE » : le mot du Délégué Général

« Il est de notre responsabilité de préparer les jeunes aux opportunités du secteur agricole. Les jeunes africains n’ont pas le choix, ils doivent se retrousser les manches et s’approprier l’agriculture à tous les niveaux, de l’ouvrier à l’ingénieur en passant par le technicien, du pauvre au millionnaire en passant par la classe moyenne. Ce n’est pas à l’agriculture de s’adapter, mais aux jeunes d’adapter leurs compétences aux besoins de l’agriculture de demain : moderne, performante, durable et rentable. En revanche, il est de notre responsabilité de les conseiller et de les aider à se former. Les secteurs privé et académique doivent s’associer pour définir les besoins immédiats. Le COLEACP a mis en place depuis 15 ans un système de formation baptisé « Fair Revolving Training System ». « Fair » car il est mis en œuvre par les experts locaux, qui forment en cascades les suivants ; « Revolving » car ces experts locaux font remonter l’information et participent à l’amélioration de l’existant, à la détermination des besoins et la réalisation des nouveaux outils.

Aujourd’hui notre préoccupation est de préparer les jeunes afin qu’ils soient en mesure de tirer bénéfice des opportunités qui, immanquablement, se présenteront dans les décennies à venir avec le développement de l’agriculture. C’est la capacité de ces jeunes africains à saisir toutes les opportunités qui formera le tissu de PME, fondamental à toute croissance économique durable. Ce sont aussi ces jeunes qui formeront l’offre d’emplois pour répondre aux besoins des grandes entreprises agro-alimentaires investissant en Afrique.

C’est tout ce que je souhaite aux entreprises et aux filières agricoles dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et en particulier en Afrique subsaharienne qui, comme le rappelle à juste titre souvent le Président Akin Adesina, deviendra sur Terre le continent le plus « jeune » en 2050 avec 840 millions d’enfants et d’adolescents. Autant de bouches à bien nourrir, de cerveaux à bien former, d’espoirs à ne pas décevoir et d’acteurs du développement durable de l’Afrique.

Nous sommes plus que jamais convaincus de l’importance du rôle du secteur horticole dans la sécurité alimentaire, l’amélioration de l’alimentation, et le développement socio-économique.»

 

Guy Stinglhamber

Délégué Général du COLEACP