Faire plus avec moins – le cas du Malawi

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Faire plus avec moins – le cas du Malawi

 

L’augmentation continue du nombre de candidatures FFM+ reçues par le COLEAD en provenance du Malawi depuis le lancement du programme dans le pays illustre le dynamisme des secteurs privé et public du pays. Un autre facteur est l’implication de l’Ambassade du Malawi à Bruxelles, qui a diffusé des informations sur le programme, en particulier au Malawi Investment & Trade Centre, qui a joué un rôle important dans la promotion du FFM+ auprès des partenaires bénéficiaires potentiels.

À ce jour, le COLEAD a reçu 82 demandes d’appui et met en œuvre 61 projets de développement dans le pays (47 avec des entreprises et des groupements de producteurs).

Etant donné le nombre de demandes et les besoins correspondants d’une part et d’autre part les ressources budgétaires disponibles pour un pays via un programme tout ACP comme FFM+, les actions collectives et transversales sont privilégiées. Ce qui permet de couvrir toute une série de besoins.

Ces activités transversales sont essentiellement des formations collectives. Celles-ci ont couvert un large éventail de sujets, reflétant la diversité des besoins : accès au marché ; bonnes pratiques d’hygiène ; mesures phytosanitaires ; renforcement des capacités en matière de formation et de techniques de communication sur la sécurité alimentaire, les mesures phytosanitaires et les affaires ; gestion durable des déchets ; collecte de données ; négociations commerciales ; bonnes pratiques d’hygiène ; gestion comptable et financière ; système de gestion de la qualité de la sécurité alimentaire et traçabilité.

5 projets de développement ont pu être par ailleurs individualisés. Par exemple, une assistance technique a été fournie au Corporate Institute of Horticulture (CIH) et à l’Horticultural Cooperative Union of Malawi (HORTCUM) pour les aider à se conformer à GLOBALG.A.P.

Le CIH, un centre de formation et d’agrégation créé en 2019, exploite un système agricole modèle et se concentre sur l’approvisionnement des marchés nationaux. Cependant, il a été confronté à des défis tels que l’inadéquation des évaluations des risques, de la gestion des déchets et de la tenue des registres du système de gestion de la qualité.

HORTCUM, une organisation coopérative faîtière, soutient les membres dans la commercialisation d’une large gamme de cultures. Parmi les difficultés rencontrées, citons l’absence de formation cohérente pour les dirigeants des coopératives et la nécessité d’améliorer les infrastructures telles que le stockage des intrants et les systèmes d’irrigation.

Les deux organisations ont élaboré des plans d’action adaptés pour combler ces lacunes, avec le soutien d’un accompagnement détaillé (soutien post-formation). Les prochaines étapes comprennent le développement des capacités d’audit interne et des investissements ciblés dans les infrastructures afin d’améliorer la conformité.

Pour aller plus loin et répondre aux nombreuses demandes spécifiques qui pourraient devenir des projets individuels et personnalisés – le COLEAD est à la recherche de partenariats et de collaborations dans le pays.

Cette activité est soutenue par le programme Fit For Market Plus (FFM+), mis en œuvre par le COLEAD dans le cadre de la coopération au développement entre l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et l’Union européenne. Cette publication bénéficie du soutien financier de l’UE et de l’OEACP. Son contenu relève de la seule responsabilité du COLEAD et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’UE ou de l’OEACP.