Flashback 2004 : « Renforcer les capacités de l’environnement de la filière horticole

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Flashback 2004 : « Renforcer les capacités de l’environnement de la filière horticole

 

(Source Magazine COLEACP PIP n°3, mars 2004)

« Les pays ACP producteurs – exportateurs disposent, de manière générale, d’expertises et de connaissances locales non négligeables dans différents domaines. En revanche, on constate souvent dans ces pays un manque de structures suffisamment informées et formées. S’il est important d’aider les entreprises à prouver au quotidien leur maîtrise des processus de production et d’exportation, il est tout aussi essentiel d’améliorer la qualité de l’appui et des services qui leur sont offerts par leur environnement.

Les actions de renforcement des capacités que mène le PIP auprès des différents partenaires privés et publics ont pour objectif de permettre aux filières: de trouver localement des solutions économiquement viables à leurs problèmes; et d’améliorer la capacité d’anticipation des acteurs des filières horticoles ACP. En fonction des besoins identifiés par les bénéficiaires du PIP, des programmes d’appui adaptés à chaque problématique sont ainsi mis en place, afin d’améliorer la qualité des prestations offertes par les fournisseurs de services des entreprises de production et d’exportation ACP. Dans cette optique et conformément à la logique d’intervention du PIP, le secteur privé constitue la cible privilégiée du programme. Au Kenya par exemple, le PIP soutient deux structures de consulting dans les domaines de la formation de formateurs et de l’amélioration des techniques utilisées en matière de lutte intégrée (IPM/ Integrated Pest Management). Au Sénégal, l’appui du PIP a porté sur l’amélioration du niveau de compétences de consultants locaux qui, grâce à cette démarche, sont devenus les principaux relais du programme en matière de formation pour l’ensemble de la sous-région. “Certains de ces partenaires, qu’ils soient privés ou publics, seront appelés, en fonction des besoins, à devenir des relais du PIP dans la diffusion d’informations et la mise en œuvre de programmes de formation. A ce propos, il est important d’insister sur le fait qu’une structure ne peut être considérée comme un relais potentiel que si sa pérennité nous semble assurée. Autrement dit, cette structure doit fonctionner indépendamment du programme, de sorte à pouvoir relayer, au-delà de la durée d’existence du PIP les actions mises en place”, précise Harry Lugros, responsable de la composante Renforcement des Capacités (RC) du PIP. »