Flashback 2008 : « Le PIP cité comme un exemple de bonnes pratiques de coopération par l’OMC et l’OCDE »

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Source PIP magazine Novembre 2008

Une étude a été organisée conjointement par le STDF (Standards & Trade Development Facility) du Comité SPS de l’OMC et l’OCDE  (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Cette étude  (Report / Septembre 2008) se fondait sur les réponses fournies par les membres de l’OMC et les points de contact du Comité d’aide au développement de l’OCDE à une demande d’informations sur les bonnes pratiques dans le  domaine de la coopération technique en matière de mesures sanitaires  et phytosanitaires (SPS). Il était demandé aux membres d’identifier un  ou plusieurs projets d’assistance technique dans le domaine SPS pouvant être considérés comme des exemples de bonnes pratiques. Au total,  24 projets furent désignés par 19 organisations. Le PIP a été retenu pour une recherche approfondie en tant qu’exemple de bonnes pratiques.

Bonnes pratiques dans la conception de projet

Les bénéficiaires des secteurs privé et public manifestent beaucoup d’enthousiasme, s’agissant de la conception du PIP, perçu comme un projet s’attaquant à un problème bien réel – la menace potentielle planant sur les exportations de produits frais vers l’UE. Bien que sa conception même ait inscrit les activités du PIP dans un cadre strict, celui-ci n’en fut pas moins perçu comme plus flexible que d’autres projets. Un des thèmes récurrents dans les discussions avec les bénéficiaires portait sur le niveau d’engagement du PIP aux côtés du secteur privé – un aspect considéré comme un attribut positif du projet par les répondants, tant du secteur privé que public. La durée du PIP était également vue comme un point fort. Le fait que le projet ait assuré un financement et un calendrier défini d’activités pour une période de cinq ans était perçu comme présentant de réelles opportunités en matière de renforcement des capacités.

Bonnes pratiques dans la mise en œuvre  du projet

Globalement, la mise en œuvre du PIP est évaluée de manière positive par les bénéficiaires, qui y voient effectivement un exemple de bonnes pratiques. Les efforts consentis pour œuvrer aux côtés d’un large éventail de parties prenantes des secteurs public et privé, au niveau individuel et collectif, furent tout particulièrement appréciés. À cela s’ajoute qu’au fil du temps, les activités ont été ajustées  pour tenir compte des processus d’apprentissage en cours et des priorités identifiées (et révisées). L’approche « demanddriven » adoptée par le PIP a permis d’adapter le support donné aux divers bénéficiaires, en mesure, eux aussi, de jouer un rôle dans la conception de l’assistance prodiguée. Parallèlement, le fait que ces bénéficiaires devaient poser leur candidature par écrit supposait également des coûts et un effort en amont, éliminant ceux qui ne disposaient pas du minimum requis de capacités préexistantes. Le soutien apporté à la mise en place de task forces et le renforcement des capacités de prestataires de services furent aussi perçus comme des éléments positifs. (…)

Le PIP (Programme Initiative Pesticides) était un programme financé sur les ressources du Fonds Européen de Développement. Le Group des Etats ACP et la Commission Européenne avaient confié la responsabilité de sa mise en œuvre au COLEACP (COLEAD aujourd’hui).